qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)
O Rex Géntium, * et desiderátus eárum, lapísque anguláris, qui facis útraque unum : veni, et salva hóminem, quem de limo formásti.
Roi
des Nations, * et objet de leurs désirs. Pierre angulaire, qui réunissez
en vous les deux peuples: venez et sauvez l’homme, que vous avez formé
du limon.
Dom Guéranger, l’Année Liturgique
Pour l’introduction de Dom Guéranger aux Grandes Antiennes O, on se reportera ici.
O Roi des
nations ! Vous approchez toujours plus de cette Bethléhem où vous devez
naître. Le voyage tire à son terme, et votre auguste Mère, qu’un si
doux fardeau console et fortifie, va sans cesse conversant avec vous par
le chemin. Elle adore votre divine majesté, elle remercie votre
miséricorde ; elle se réjouit d’avoir été choisie pour le sublime
ministère de servir de Mère à un Dieu. Elle désire et elle appréhende
tout à la fois le moment où enfin ses yeux vous contempleront. Comment
pourra-t-elle vous rendre les services dignes de votre souveraine
grandeur, elle qui s’estime la dernière des créatures ? Comment
osera-t-elle vous élever dans ses bras, vous presser contre son cœur,
vous allaiter à son sein mortel ? Et pourtant, quand elle vient à songer
que l’heure approche où, sans cesser d’être son fils, vous sortirez
d’elle et réclamerez tous les soins de sa tendresse, son cœur défaille
et l’amour maternel se confondant avec l’amour qu’elle a pour son Dieu,
elle est au moment d’expirer dans cette lutte trop inégale de la faible
nature humaine contre les plus fortes et les plus puissantes de toutes
les affections réunies dans un même cœur.
Mais vous
la soutenez, ô Désiré des nations ! Car vous voulez qu’elle arrive à ce
terme bienheureux qui doit donner à la terre son Sauveur, et aux hommes
la Pierre angulaire qui les réunira dans une seule famille. Soyez béni
dans les merveilles de votre puissance et de votre bonté, ô divin Roi !
et venez bientôt nous sauver, vous souvenant que l’homme vous est cher,
puisque vous l’avez pétri de vos mains. Oh ! Venez, car votre œuvre est
dégénérée ; elle est tombée dans la perdition ; la mort l’a envahie :
reprenez-la dans vos mains puissantes, refaites-la ; sauvez-la ; car
vous l’aimez toujours, et vous ne rougissez pas de votre ouvrage.
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SAINT ISKYRION
Martyr
Saint Iskyrion fut
martyr en Égypte, l'an 253, sous la persécution de l'empereur Dèce. Il
servait un officier en qualité d'homme d'affaires; son maître apprenant
qu'il était chrétien, voulut le forcer à sacrifier.
Mais le
chrétien, qui avait appris à être juste envers les hommes, savait aussi
ce qu'il devait à DIEU. Après divers mauvais traitements, son cruel
bourreau lui enfonça dans les entrailles un pieu aiguisé que, dans sa
fureur, il trouva sous sa main.
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LA BIENHEUREUSE MARIE MANCINI
Veuve, Religieuse
Catherine Mancini fille
d'une haute famille de Pise, étant encore au berceau, vit son Ange
gardien et en reçut un avertissement qui préserva ses jours. Quelques
temps après, elle en eut une seconde visite, et dès lors il s'établit
entre l'âme virginale de l'enfant et l'esprit bienheureux un mystérieux
échange de prières et de grâces. C'est à cette école que Catherine apprit les secrets de l'amour divin.
Elle
eût désiré n'être épouse que de JÉSUS-CHRIST, elle fut obligée au
mariage par son père; mais elle perdit en peu de temps son mari et deux
petits enfants. Contrainte à une seconde alliance, Catherine,
malgré son attrait pour la vie religieuse, obéit de nouveau. DIEU saura
tirer Sa gloire de son obéissance et purifier cette âme d'élite par le
sacrifice.
En quelques années, elle fut entourée d'une nombreuse famille. Au
milieu des occupations, des fatigues, des peines que lui donnaient le
soin de sa maison et l'éducation de ses enfants, elle sut, par un emploi
actif et minutieux de tous ses instants, trouver le loisir de
s'entretenir avec DIEU dans la plus haute contemplation.
Sa charité était inépuisable; jamais un pauvre ne frappait en vain à
sa porte. Elle se plaisait surtout à soulager les malades, à panser
leurs plaies, à leur distribuer, avec des aumônes, des paroles de paix
et de consolation.
DIEU l'éprouva encore par les pertes bien douloureuses de ses six
enfants et de son époux lui-même. Elle rejeta dès lors toute alliance
terrestre, fit vœu de jeûner quatre fois la semaine, de prendre chaque
jour une rude discipline, et de ne se permettre un léger repos que sur
un lit de planches.
Bientôt même elle quitta le monde pour entrer au cloître, dans l'Ordre des Sœurs de Saint-Dominique. Désormais elle s'appellera sœur Marie.
Là elle se distingue par d'héroïques excès de pénitence, qui lui
méritent des visions célestes, et par un zèle admirable pour la
délivrance des âmes du purgatoire.
Pratique. Invoquez souvent votre ange
gardien; qu'il soit habituellement présent à votre souvenir. Quoi de
plus doux et de plus salutaire que la compagnie des Anges ?
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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