"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)
Saint Eusèbe, né
en Sardaigne, de nobles parents, au commencement du IVe siècle, fut
élevé dans la pratique de la vertu et dans l'étude des sciences
ecclésiastiques. Devenu évêque de Verceil, il s'attacha à former un
clergé vertueux en lui faisant joindre à la vie séculière la vie
monastique. Cette institution produisit de si consolants résultats, que
de nombreux évêques s'empressèrent de l'imiter. Exilé par un empereur
favorable aux ariens, il mourut en Thébaïde, des suites de mauvais
traitements, et l'Église le qualifia de martyr (370)
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La Bienheureuse MARIE DES ANGES
Carmélite
La Bienheureuse Marie des Anges née à Turin, en 1661, et cousine de saint Louis de Gonzague fut, par son enfance si pure et si vertueuse, la digne émule de l'héroïque patron de la jeunesse.
A quatre ans, elle gémissait de ne pouvoir communier; à six ans, elle voulait s'enfuir en la solitude pour vivre dans la pénitence jusqu'à sa mort. Elle tomba gravement malade de chagrin, à la suite des obstacles qui s'opposèrent à ses desseins, et guérit soudain après avoir reçu la douce apparition de Marie tenant Jésus dans ses bras.
Après sa première communion, vers l'âge de onze ans et demi, son confesseur l'autorisa à communier trois fois par semaine. Elle vécut quelque temps dans le monde comme une vraie carmélite, et entra à quinze ans au Carmel de Turin, où rien ne l'étonna dans la vie austère qu'on y mène.
DIEU la purifia par de longues maladies, par des peines de conscience, par la permission qu'il donna au démon de la tenter d'une manière effrayante, quelquefois même visiblement.
Elle sortit de l'épreuve comme l'or de la fournaise, et DIEU la gratifia dès lors des faveurs les plus extraordinaires, don d'oraison, don de prophétie, don de pénétrer les cœurs, don d'extase, don de miracles.
Elle était apôtre dans le cloître et pensait à tous les besoins divers des âmes rachetées par le sang du SAUVEUR. Sa charité était sans bornes. On raconte qu'ayant fait demander sans succès à son souverain la grâce d'un soldat condamné à mort pour crime de désertion, elle se jeta aux pieds d'une image de JÉSUS agonisant et s'écria : « Ô mon doux Sauveur, si je m'étais adressé à vous, vous n'auriez pas manqué d'exaucer ma prière ! »
A peine achevait-elle ces mots qu'on vint lui annoncer que sa prière avait enfin été écoutée et que le condamné serait rendu à la liberté. Elle s'employait très efficacement pour la délivrance des âmes du purgatoire, et les âmes qu'elle avait délivrées venaient visiblement la remercier, avant de s'envoler au ciel.
Après avoir exercé longtemps les plus hautes charges du couvent, elle mourut le 16 décembre 1717, en entendant la voix de son Époux céleste qui l'invitait à Le suivre.
Pratique : Priez beaucoup pour les âmes du purgatoire ; elles seront reconnaissantes.
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