Les Hongrois étaient les descendants de ces fiers et terribles envahisseurs connus sous le nom de Huns. SAINT ETIENNE eut le bonheur d'être leur apôtre en même temps que leur roi. Sa naissance fut précédée d'un prodige, car sa mère eut une vision de saint Etienne, martyr, lui prédisant que l'enfant qui allait naître achèverait l'œuvre de la conversion de la Hongrie, commencée par ses parents.
Aussi le prédestiné reçut-il au baptême le nom d'Etienne; il naquit en 977. Ses premières inclinations le portèrent à Dieu, sa première parole fut le nom de Jésus ; ses études furent aussi remarquables par ses succès que par la piété qui en était la compagne inséparable. Il avait vingt ans quand il succéda à son père. Pour donner tous ses soins à la christianisation de son royaume, il commença par établir une paix solide avec tous ses voisins.
Ce ne fut pas sans peine que le pieux roi put mener à bonne fin son entreprise ; son peuple était tout barbare et endurci dans les superstitions du paganisme ; il lui fallut soutenir une guerre contre ses propres sujets ; mais le jeûne, l'aumône et la prière lui assurèrent la victoire.
Etienne fit alors venir des apôtres pour évangéliser cette nation ignorante et grossière ; il publia des lois très sévères contre le meurtre, le vol, l'adultère, le blasphème et d'autres crimes; il pourvut à la protection des veuves et des orphelins, et à la subsistance des pauvres; il fonda et enrichit des églises : aussi bientôt vit-on ce pays offrir une magnifique végétation chrétienne.
Dans toutes ces œuvres, le saint roi était secondé par sa pieuse épouse, Gisèle, sœur de l'empereur saint Henri. L'humilité accompagnait tous les bienfaits du prince ; souvent il choisissait la nuit pour accomplir ses œuvres de charité : il lavait en secret les pieds des pèlerins, et cachait discrètement ses aumônes.
Un jour qu'il était sorti incognito pour distribuer de l'argent aux malheureux, comme il n'avait point réussi à contenter tout le monde, il fut dévalisé et foulé aux pieds ; loin de s'en fâcher et de se faire connaître, il offrit à la sainte Vierge cette humiliation et résolut de ne jamais rien refuser à aucun pauvre.
Il était impossible que ses revenus pussent suffire à tant de charités, sans quelque merveille d'en haut. Un jour que saint Etienne priait, absorbé en Dieu, il fut enlevé en l'air par les anges jusqu'à ce que son oraison fût achevée. Dieu opéra en sa faveur beaucoup d'autres prodiges, en particulier pour la défense de ses États.
Ses dernières années furent éprouvées par des maladies, qu'il supporta avec le plus grand courage, et par la perte de son fils aîné, qu'il aimait tendrement et formait à son exemple pour lui succéder sur le trône.
Il mourut dans la paix du Seigneur le jour de l'Assomption 1038.
Pratique. N'usez de l'autorité que Dieu vous donnera que pour sa gloire et pour le bien des âmes.
Aussi le prédestiné reçut-il au baptême le nom d'Etienne; il naquit en 977. Ses premières inclinations le portèrent à Dieu, sa première parole fut le nom de Jésus ; ses études furent aussi remarquables par ses succès que par la piété qui en était la compagne inséparable. Il avait vingt ans quand il succéda à son père. Pour donner tous ses soins à la christianisation de son royaume, il commença par établir une paix solide avec tous ses voisins.
Ce ne fut pas sans peine que le pieux roi put mener à bonne fin son entreprise ; son peuple était tout barbare et endurci dans les superstitions du paganisme ; il lui fallut soutenir une guerre contre ses propres sujets ; mais le jeûne, l'aumône et la prière lui assurèrent la victoire.
Etienne fit alors venir des apôtres pour évangéliser cette nation ignorante et grossière ; il publia des lois très sévères contre le meurtre, le vol, l'adultère, le blasphème et d'autres crimes; il pourvut à la protection des veuves et des orphelins, et à la subsistance des pauvres; il fonda et enrichit des églises : aussi bientôt vit-on ce pays offrir une magnifique végétation chrétienne.
Dans toutes ces œuvres, le saint roi était secondé par sa pieuse épouse, Gisèle, sœur de l'empereur saint Henri. L'humilité accompagnait tous les bienfaits du prince ; souvent il choisissait la nuit pour accomplir ses œuvres de charité : il lavait en secret les pieds des pèlerins, et cachait discrètement ses aumônes.
Un jour qu'il était sorti incognito pour distribuer de l'argent aux malheureux, comme il n'avait point réussi à contenter tout le monde, il fut dévalisé et foulé aux pieds ; loin de s'en fâcher et de se faire connaître, il offrit à la sainte Vierge cette humiliation et résolut de ne jamais rien refuser à aucun pauvre.
Il était impossible que ses revenus pussent suffire à tant de charités, sans quelque merveille d'en haut. Un jour que saint Etienne priait, absorbé en Dieu, il fut enlevé en l'air par les anges jusqu'à ce que son oraison fût achevée. Dieu opéra en sa faveur beaucoup d'autres prodiges, en particulier pour la défense de ses États.
Ses dernières années furent éprouvées par des maladies, qu'il supporta avec le plus grand courage, et par la perte de son fils aîné, qu'il aimait tendrement et formait à son exemple pour lui succéder sur le trône.
Il mourut dans la paix du Seigneur le jour de l'Assomption 1038.
Pratique. N'usez de l'autorité que Dieu vous donnera que pour sa gloire et pour le bien des âmes.
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