SAINTE LEOCADIE était de Tolède, en Espagne. Dès son enfance, elle s'adonna avec tant de dévotion au service de NOTRE-SEIGNEUR, qu'on la regardait comme un modèle d'innocence et de piété.
Le persécuteur Dacien la fit comparaître à son tribunal, et, sachant qu'elle était de haute condition, il lui reprocha de s'être attachée à une religion vile et méprisable.
Léocadie lui répondit qu'elle s'estimait très heureuse et très honorée d'être la servante de JESUS-CHRIST et que ni les supplices ni la mort ne pourraient la faire renoncer à sa religion.
Le tyran ordonna de la fouetter comme une esclave, et la fit reconduire, toute sanglante, dans une noire prison, en attendant de plus cruelles tortures.
Sur le chemin, elle rencontra des chrétiens qui s'apitoyaient sur son sort : « Consolez-vous, leur dit-elle, réjouissez-vous plutôt que de gémir, car c'est une grande grâce d'endurer quelque chose pour JESUS-CHRIST. »
Cependant Léocadie apprit, dans sa prison, toutes les cruautés que l'on exerçait en Espagne contre les chrétiens. Elle en fut tellement saisie de douleur, qu'elle pria son Époux céleste de la retirer du monde.
Sa prière fut exaucée ; elle expira bientôt en baisant tendrement une croix qu'elle avait miraculeusement gravée sur la pierre dure par la seule impression de son doigt.
C'était le 9 décembre 303.
Le persécuteur Dacien la fit comparaître à son tribunal, et, sachant qu'elle était de haute condition, il lui reprocha de s'être attachée à une religion vile et méprisable.
Léocadie lui répondit qu'elle s'estimait très heureuse et très honorée d'être la servante de JESUS-CHRIST et que ni les supplices ni la mort ne pourraient la faire renoncer à sa religion.
Le tyran ordonna de la fouetter comme une esclave, et la fit reconduire, toute sanglante, dans une noire prison, en attendant de plus cruelles tortures.
Sur le chemin, elle rencontra des chrétiens qui s'apitoyaient sur son sort : « Consolez-vous, leur dit-elle, réjouissez-vous plutôt que de gémir, car c'est une grande grâce d'endurer quelque chose pour JESUS-CHRIST. »
Cependant Léocadie apprit, dans sa prison, toutes les cruautés que l'on exerçait en Espagne contre les chrétiens. Elle en fut tellement saisie de douleur, qu'elle pria son Époux céleste de la retirer du monde.
Sa prière fut exaucée ; elle expira bientôt en baisant tendrement une croix qu'elle avait miraculeusement gravée sur la pierre dure par la seule impression de son doigt.
C'était le 9 décembre 303.
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SAINTE VALERIE
(Vierge et Martyre)
SAINTE VALERIE, fille spirituelle de saint Martial, naquit à Limoges, dont elle fut la première vierge et la première martyre, la première gloire chrétienne.
Elle était avide de la parole de DIEU, passait en prière des journées entières, se faisait l'humble servante des pèlerins et des pauvres, et donnait l'exemple de toutes les vertus. Elle fit, entre les mains de l'apôtre de l'Aquitaine, le vœu de virginité, vendit tous ses biens, distribua tous ses trésors aux pauvres ou les employa pour les besoins de l'Église et les œuvres chrétiennes.
Le proconsul, qui avait prétendu à sa main, la fit venir et lui adressa les plus durs reproches : « Si je vous ai préféré un Epoux dit-elle, sachez que ce n'est pas un mortel, mais JESUS crucifié ; il n'y a rien en cela qui puisse être une offense contre vous. »
Aussitôt Valérie est condamnée à mort. Elle marche au supplice le sourire sur les lèvres : « Quelle erreur est la vôtre! dit-elle au soldat qui la conduit, vous croyez me mener à la mort, vous me menez à la vie. »
Arrivée au lieu du supplice, elle se mit en prière et entendit une voix qui lui dit : « Ne crains rien, les anges s'apprêtent à te recevoir. » Quand elle eut la tête tranchée, les assistants virent son âme, éblouissante de lumière, monter au ciel au milieu des concerts angéliques.
Son corps se leva de terre, prit sa tête en ses mains et la porta à saint Martial, qui offrait le divin sacrifice.
Pratique. Aimez à lire les Actes des martyrs ; cette lecture vous rendra meilleur et plus fort.
Elle était avide de la parole de DIEU, passait en prière des journées entières, se faisait l'humble servante des pèlerins et des pauvres, et donnait l'exemple de toutes les vertus. Elle fit, entre les mains de l'apôtre de l'Aquitaine, le vœu de virginité, vendit tous ses biens, distribua tous ses trésors aux pauvres ou les employa pour les besoins de l'Église et les œuvres chrétiennes.
Le proconsul, qui avait prétendu à sa main, la fit venir et lui adressa les plus durs reproches : « Si je vous ai préféré un Epoux dit-elle, sachez que ce n'est pas un mortel, mais JESUS crucifié ; il n'y a rien en cela qui puisse être une offense contre vous. »
Aussitôt Valérie est condamnée à mort. Elle marche au supplice le sourire sur les lèvres : « Quelle erreur est la vôtre! dit-elle au soldat qui la conduit, vous croyez me mener à la mort, vous me menez à la vie. »
Arrivée au lieu du supplice, elle se mit en prière et entendit une voix qui lui dit : « Ne crains rien, les anges s'apprêtent à te recevoir. » Quand elle eut la tête tranchée, les assistants virent son âme, éblouissante de lumière, monter au ciel au milieu des concerts angéliques.
Son corps se leva de terre, prit sa tête en ses mains et la porta à saint Martial, qui offrait le divin sacrifice.
Pratique. Aimez à lire les Actes des martyrs ; cette lecture vous rendra meilleur et plus fort.
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SAINT PIERRE FOURIER
Fondateur de la Congrégation de Notre-Dame
(+ 1640)
C´est à Mirecourt, en Lorraine indépendante, que naquit, le 30 novembre 1565, PIERRE FOURIER de parents foncièrement chrétiens. Ceux-ci voulurent nommer leurs trois fils, Pierre, Jacques et Jean, “afin qu'autant de fois ils se souviendraient d'eux-mêmes, ils fussent poussés à ne pas se contenter d'une vertu médiocre”.
Pierre mit généreusement à profit ces leçons: ferveur dans la prière, obéissance prompte et affectueuse, douceur inaltérable, fuite des plus innocentes familiarités et des moindres mensonges. A quinze ans son père le conduisit à l´Université de Pont-à-Mousson. Son séjour se résume dans cet éloge décerné par ses maîtres: “Ou il prie, ou il étudie.”
Pierre Fourier entra ensuite chez les Chanoines Réguliers de Saint-Augustin: il était appelé à travailler à la réforme de cet Ordre alors fort relâché. Après six ans d´études théologiques à Pont-à-Mousson, il rentra au monastère. Sa ferveur fit scandale parmi ses confrères; il dut se retirer, et accepta la petite paroisse de Mattaincourt, aussi indifférente que dépravée.
Le premier sermon du nouveau curé de Mattaincourt fut si pathétique qu´après quarante ans on s´en souvenait encore. Mais personne ne le retint autant que Pierre Fourier lui-même, pour le réaliser dans sa conduite. Brûlant d´amour pour Dieu et le prochain, il se met à l´oeuvre avec un courage et une persévérance qui ne se démentent jamais. Il ménage le temps comme un baume précieux dont il ne faut pas, dit-il perdre une seule goutte à escient.
Attentif au bien des âmes, il l´est aussi à celui des corps: il secourt ses paroissiens dans leurs nécessités, leurs embarras, leurs discordes, leurs intérêts, pour la sauvegarde desquels il fonde la Bourse Saint-Evre. Il passe des nuits entières auprès des malades. Un jour il prête à l´un ses couvertures, à l´autre ses draps, à un autre la paillasse et le bois du lit. Un pauvre soldat, auquel, le jour de Pâques, il a donné un repas, lui dit: “Je suis content. Je prie DIEU de bon coeur, pour l´honneur de Son Église, que tous les curés vous ressemblent!”
Mais c´est surtout pour les enfants qu´il déploie son affectueuse sollicitude. Aussi lui rendent-ils amour pour amour. A la vue de l´insuffisance de l´instruction, il crée pour eux une Congrégation de maîtresses, qui, aux exercices de la vie religieuse, à la clôture même, joignent l´enseignement. Quelques jeunes filles, à la tête desquelles est Alix Le Clerc, forment le noyau de l´Ordre des Chanoinesses de Saint-Augustin Notre-Dame.
La fidélité de Pierre Fourier aux Princes lorrains sauva pour un siècle la nationalité de la Lorraine, mais empoisonna ses derniers jours; car Richelieu ne put lui pardonner cet échec à sa politique. Traqué de maison en maison, le curé de Mattaincourt en fut réduit à s´exiler en Franche-Comté et à y passer les quatre dernières années de sa vie. Pendant ce temps, Mattaincourt était pillé à plusieurs reprises.
Réfugié à Gray, Pierre Fourier y fit ce qu´il avait toujours fait; il employa ses dernières forces à secourir et à consoler le prochain. En octobre 1639, il tomba malade, et après deux mois de maladie, il exhala son âme avec ces paroles qu´il avait tant de fois répétées: “Nous avons un bon Maître et une bonne Souveraine!”
C´était le 9 décembre 1640.
J.-M Planchet, Nouvelle Vie des Saints, page 478
"Ne vous affligez si fort, je vous prie, pour tant de petites brouilleries qui arrivent les unes sur les autres, tout cela se fait ainsy par la permission de Dieu qui vise à notre avancement et plus grand bien ; tâchons seulement à prendre le tout en bonne part, et faire pour luy ce qui sera notre possible, à la bonne foy, et avec intention sincère et droicte et ferme espérance en sa bonté paternelle, et il parachèvera le reste en temps opportun."
(Saint Pierre Fourier - Lettre aux religieuses de Nancy)
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