lundi 15 décembre 2008

15 DECEMBRE - SAINTE VIRGINIE CENTURIONE BRACELLI / SAINTE NINON / SAINT MAXIMIN / SAINT JEAN LE DECHAUSSE



SAINTE VIRGINIE CENTURIONE BRACELLI

Nom: CENTURIONE BRACELLI

Prénom: Virginie (Virginia)

Nom de religion: Virginie (Virginia)

Pays: Italie

Naissance: 02.04.1587 à Gênes

Mort: 15.12.1651 à Gênes

Etat: Veuve - Fondatrice

Note: Mariée à 15 ans par l'autorité de son père, veuve à 20 ans avec 2 filles. Après le mariage de celles-ci, elle ouvre son palais à des filles abandonnées ou en détresse. Elle fonde alors les Sœurs de Notre-Dame du Refuge et des auxiliaires, les Filles de Notre-Dame du Mont Calvaire .

Béatification: 22.09.1985 à Gênes par Jean Paul II

Canonisation: 18.05.2003 à Rome par Jean Paul II

Fête: 15 décembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1985 n.40 - 2003 n.20 p.2-3 - n.21 p.2

Réf. dans la Documentation Catholique: 1985 p.1005 - 2003 n.13 p.618-621

VIRGINIA (VIRGINIE) Centurione naît à Gênes en 1587 dans une famille de la haute société. C’est à la maison qu’elle reçoit sa première éducation chrétienne et intellectuelle. Malgré son inclination pour la vie religieuse, son père la marie d’autorité le 10 décembre 1602 à un jeune homme, également de la haute société, Gasparo Grimaldi Bracelli. Malheureusement il a une vie dissolue et ne suit pas les conseils de modération de sa femme. Néanmoins il meurt chrétiennement en 1607, entouré jusqu’au bout par les soins de sa jeune épouse. Il la laisse veuve à l’âge de vingt ans avec deux enfants, deux filles. On veut la remarier, mais elle refuse résolument et fait vœu de chasteté. Elle mène une vie retirée chez sa belle-mère en s’occupant attentivement de l’éducation de ses deux filles jusqu’à leur mariage.

D’une vie mystique profonde, elle veut également être charitable, non seulement en paroles mais en actes. Son but est de servir Dieu à travers les pauvres. La guerre entre la République de Gênes et le duc de Savoie engendre famine et chômage. Durant l’hiver 1624-1625, elle accueille chez elle une quinzaine d’orphelins, puis des femmes pauvres. Après la mort de sa belle-mère, elle ne se contente plus de les accueillir, mais elle va à leur recherche.

Elle se rend dans les quartiers les plus mal famés en quête de jeunes filles nécessiteuses ou en danger moral. Avec les compagnes qui se sont jointes à elle, elle loge dans un couvent vide : Monte Calvario. Leur nombre s’accroît. Bientôt, elles s’occupent de trois cents pauvres. La location de Monte Calvario étant trop coûteuse, elles le quittent pour s’établir dans deux petites maisons contiguës auxquelles s’ajoute une aile et une église : Notre-Dame du Refuge. C’est l’origine de la maison mère. Virginie a coutume de dire que lorsqu’on a DIEU pour seul objectif, “toutes les oppositions s’aplanissent, toutes les difficultés se surmontent”. Elle fonde les “Sœurs de Notre-Dame du Refuge” et des auxiliaires : les “Filles de Notre-Dame du Calvaire”.

Au sein de son œuvre, elle fait preuve d’une grande humilité, abandonnant le gouvernement de ses maisons aux Protecteurs (laïcs) de l’œuvre et vivant comme la plus humble des sœurs, mais toujours disponible et demeurant un point de référence pour les démunis. Elle meurt à 64 ans en 1651. Lorsqu’on exhume son corps en 1801, on le retrouve intact et souple.

« Le précieux héritage – dit le Pape Jean-Paul II – que cette sainte a confié à l’Église, en particulier à ses filles spirituelles, consiste dans la charité entendue non pas comme un simple secours matériel, mais comme un engagement de solidarité authentique, visant à la pleine libération et à la promotion humaine et spirituelle de ceux qui se trouvent dans le besoin. »


http://www.abbaye-saint-benoit.ch



SAINTE NINON


(IVème siècle)



Jeune femme, elle avait été emmenée captive dans la capitale de la Géorgie vers 337, et comme on ne savait d'où elle venait, on la surnomma "Christiana" du nom de sa religion, ce qui devint par abréviation Nina ou Ninon. Ayant appris qu'elle avait guéri un enfant, la reine Nana se fit porter chez elle pour être soigner d'un mal étrange. Y recouvrant la santé, elle voulut couvrir de cadeaux sa bienfaitrice mais celle-ci refusa. La reine insistant, elle déclara que le seul cadeau qu'elle accepterait serait la conversion de ses souverains. La reine puis le roi se convertirent et demandèrent à l'empereur Constantin de leur envoyer des missionnaires. Ninon est ainsi à la base du Christianisme en Géorgie.



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SAINT MAXIMIN ou MESMIN est un célèbre abbé du monastère de Micy, près d'Orléans. Sous sa conduite, ce couvent atteignit un développement et une perfection extraordinaires. De nombreux saints furent formés par lui aux plus héroïques vertus. DIEU le rendit puissant en œuvres et en paroles. Dans une grande famine, il multiplia d'une manière étonnante le pain et le vin pour subvenir aux besoins des malheureux. Il chassait les démons, guérissait les aveugles et opérait une foule d'autres miracles. Il mourut saintement, le 15 décembre 520.


LE B. JEAN LE DÉCHAUSSÉ,


Religieux de Saint-François



Le bienheureux JEAN LE DECHAUSSE naquit aux environs de Quimper, vers la fin du xme siècle. Il fut ouvrier dans sa jeunesse, faisait et dressait des croix, bâtissait des ponts et des arches ; les travaux utiles à la gloire de DIEU ou au bien du prochain lui étaient les plus agréables.

Toutefois DIEU l'appelait plus haut, et à force de persévérance il put s'instruire et recevoir le sacerdoce. Dès lors sa vie fut très austère ; il jeûnait trois fois la semaine au pain et à l'eau, il visitait les malades et les pauvres, et il était l'objet de la vénération universelle. Pendant treize ans il fut curé dans son diocèse ; jamais il ne se servait de cheval ; il allait toujours à pied et sans chaussures, d'où lui est venu le nom de Déchaussé.

Sa vie pauvre lui eût permis de mettre de l'argent en réserve, mais les indigents recevaient tout son superflu et parfois même de son nécessaire. En 1316, le saint prêtre résolut de se faire disciple de Saint-François, et son évêque, voyant sa persévérance, le laissa partir avec la plus profonde tristesse.

Au couvent de Quimper, frère Jean parut bientôt le plus humble et le plus mortifié de tous. L'esprit de pauvreté lui faisait prendre les plus vieux habits, qu'il raccommodait lui-même. Comme il n'avait rien à donner, il sollicitait les riches et par eux soulageait les misérables.

Il se levait toutes les nuits bien avant les autres, et bien souvent ses nuits entières se passaient dans les délices de l'oraison. Le démon lui fit parfois une guerre terrible ; alors le saint religieux, confiant en DIEU, s'écriait au milieu de sa désolation : « Délivrez, Seigneur, ma pauvre âme de ses ennemis. » II manifestait son mépris au tentateur, en l'appelant du nom de chien, et le chassait par quelques cris de l'âme empruntés aux psaumes.

Sa mortification était effrayante ; sauf quarante jours de l'année, il jeûnait continuellement, et d'ordinaire au pain et à l'eau; pendant seize ans, il ne goûta ni viande ni vin.

En 1349, il se dévoua au service des pestiférés, offrit à DIEU sa vie en sacrifice, et mourut du terrible fléau.

Pratique: Donnez le bon exemple ; faites aimer la vertu autour de vous.

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