SAINT JEAN avait survécu à tous les autres apôtres et poussé plus loin qu'aucun d'eux sa glorieuse et féconde carrière.
Restant à Éphèse, il pourvoyait delà aux besoins des églises qu'il avait fondées et gouvernait toute l'Asie.
Cependant il était temps qu'il bût au calice de son Maître, comme il en avait pris l'engagement au jour où JESUS ayant dit à lui et à son frère Jacques : "Pouvez-vous boire le calice que je boirai moi-même?" Il avait répondu comme son frère : « Oui, je le puis. »
La seconde persécution générale suscitée par le cruel empereur Domitien vint lui en fournir l'occasion. Son éminente dignité et l'autorité qu'il exerçait dans l'Église, jointe à l'éclat de ses travaux et de ses vertus, ne pouvaient manquer de le signaler à la haine des païens.
Il fut donc arrêté à Ephèse et conduit à Rome chargé de fers, l'an 95 de JESUS-CHRIST. Il comparut devant l'empereur, qui, loin de se laisser attendrir par la vue de ce vénérable vieillard, eut la barbarie d'ordonner qu'on le jetât dans une chaudière remplie d'huile bouillante.
Jean fit éclater une grande joie quand il entendit prononcer sa sentence, car il brûlait d'un grand désir de partager le sort des autres apôtres, de rendre à son Maître amour pour amour et d'aller le rejoindre au plus tôt, après un trop long exil.
Mais DIEU se contenta de son sacrifice intérieur, car il suspendit l'activité du feu, de sorte que l'huile bouillante se changea pour le martyr en un bain rafraîchissant, d'où il sortit plus fort et plus vigoureux qu'il n'y était entré.
Domitien, ainsi que la plupart des païens, fut très frappé de cet événement ; mais il l'attribua au pouvoir de la magie ; il se contenta toutefois de bannir le saint dans l'île de Pathmos.
C'est là que l'Apôtre composa son Apocalypse, dont chaque mot est un mystère.
Restant à Éphèse, il pourvoyait delà aux besoins des églises qu'il avait fondées et gouvernait toute l'Asie.
Cependant il était temps qu'il bût au calice de son Maître, comme il en avait pris l'engagement au jour où JESUS ayant dit à lui et à son frère Jacques : "Pouvez-vous boire le calice que je boirai moi-même?" Il avait répondu comme son frère : « Oui, je le puis. »
La seconde persécution générale suscitée par le cruel empereur Domitien vint lui en fournir l'occasion. Son éminente dignité et l'autorité qu'il exerçait dans l'Église, jointe à l'éclat de ses travaux et de ses vertus, ne pouvaient manquer de le signaler à la haine des païens.
Il fut donc arrêté à Ephèse et conduit à Rome chargé de fers, l'an 95 de JESUS-CHRIST. Il comparut devant l'empereur, qui, loin de se laisser attendrir par la vue de ce vénérable vieillard, eut la barbarie d'ordonner qu'on le jetât dans une chaudière remplie d'huile bouillante.
Jean fit éclater une grande joie quand il entendit prononcer sa sentence, car il brûlait d'un grand désir de partager le sort des autres apôtres, de rendre à son Maître amour pour amour et d'aller le rejoindre au plus tôt, après un trop long exil.
Mais DIEU se contenta de son sacrifice intérieur, car il suspendit l'activité du feu, de sorte que l'huile bouillante se changea pour le martyr en un bain rafraîchissant, d'où il sortit plus fort et plus vigoureux qu'il n'y était entré.
Domitien, ainsi que la plupart des païens, fut très frappé de cet événement ; mais il l'attribua au pouvoir de la magie ; il se contenta toutefois de bannir le saint dans l'île de Pathmos.
C'est là que l'Apôtre composa son Apocalypse, dont chaque mot est un mystère.
Après la mort de Domitien, Saint Jean eut la liberté de sortir du lieu de son exil et de retourner à Ephèse, où il continua à prêcher avec zèle la foi et les saintes lois de la charité.
Apôtre de la charité envers DIEU, il fut aussi par excellence l'apôtre de la charité envers le prochain; ses belles épitres en font foi.
On raconte que sur ses vieux jours, car il mourut l'an 98, à l'âge de près de cent ans, Jean, tout débordant de la charité puisée au cœur de Celui qui s'était appelé le Bon Pasteur, ne savait plus que dire aux fidèles et leur répéter sans cesse : "Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres".
Et comme ces paroles semblaient importunes à quelques-uns, qui le priaient de leur dire autre chose : « C'est le précepte du Maître, disait-il, observez-le bien, et cela suffit. »
Saint Jean avait été jeté dans l'huile bouillante près de la porte de Rome appelée porte Latine. Une église y perpétue le souvenir de l'Apôtre bien-aimé.
Pratique. Rappelez-vous toujours le précepte du Maître : "Aimez-vous les uns les autres"
Apôtre de la charité envers DIEU, il fut aussi par excellence l'apôtre de la charité envers le prochain; ses belles épitres en font foi.
On raconte que sur ses vieux jours, car il mourut l'an 98, à l'âge de près de cent ans, Jean, tout débordant de la charité puisée au cœur de Celui qui s'était appelé le Bon Pasteur, ne savait plus que dire aux fidèles et leur répéter sans cesse : "Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres".
Et comme ces paroles semblaient importunes à quelques-uns, qui le priaient de leur dire autre chose : « C'est le précepte du Maître, disait-il, observez-le bien, et cela suffit. »
Saint Jean avait été jeté dans l'huile bouillante près de la porte de Rome appelée porte Latine. Une église y perpétue le souvenir de l'Apôtre bien-aimé.
Pratique. Rappelez-vous toujours le précepte du Maître : "Aimez-vous les uns les autres"
=========
SAINT DOMINIQUE SAVIO
SAINT DOMINIQUE SAVIO
Confesseur
(1842-1857)
SAINT DOMINIQUE SAVIO naquit à Riva di Chieri, près de Turin. Il était le deuxième d'une famille de dix enfants. Doué d'une tendre piété et d'une intelligence précoce, dès l'âge de quatre ans Dominique récite l'Angélus trois fois par jour; le récit de la Passion le bouleverse. A cinq ans, il assiste à la sainte messe qu'il est admis à servir avant d'avoir atteint ses six ans. Il s'acquittera toujours de cette pieuse fonction avec un grand recueillement.
Sa ferveur exceptionnelle lui valut la grâce de recevoir la Sainte Eucharistie dès l'âge de sept ans, contrairement aux habitudes de l'époque. Le jour de sa première communion, il écrivit une série de résolutions qu'il voulait garder toute sa vie: «Je sanctifierai tous les jours de fête; je me confesserai souvent et je communierai aussi souvent que mon confesseur me le permettra; JESUS et Marie seront mes amis. Je préfère mourir plutôt que de pécher.»
Dans l'espoir de devenir prêtre plus tard, le petit Dominique franchit, pieds nus, seize kilomètres par jour pour aller s'instruire. La grande pauvreté de sa famille incite le curé de sa paroisse à le conduire chez Don Bosco qui prendra un soin tout paternel de cette âme d'élite.
C'est en octobre 1854, à l'âge de douze ans et demi que Dominique fut présenté au saint prêtre de Turin. L'adolescent lui ouvrit son âme toute grande, surtout par la confession hebdomadaire.
Le 8 décembre 1854, alors que l'univers chrétien tout entier acclamait la Sainte Vierge, proclamée Immaculée, Dominique Lui dédiait toute sa vie et Lui consacrait particulièrement sa pureté d'adolescent. L'amour de la pureté poussait notre jeune Saint à bannir de l'institut de Don Bosco tout ce qui pouvait nuire à la belle vertu.
Au printemps 1855, l'appel à la sainteté retentit dans l'âme angélique de Dominique: «DIEU me veut saint!», répétait-il à Don Bosco. Cherchant à ressembler à JESUS en Son mystère de souffrance, envahi de plus en plus par l'amour de JESUS Rédempteur, il s'ingénie au sacrifice et fonce dans la voie des pénitences extraordinaires. «Non, objecte Don Bosco; ton devoir d'étudiant, la joie permanente au service des autres, voilà ta sainteté.» Dominique obéit de bon coeur à cette formule d'ascèse toute salésienne.
Chaque jour, il rencontre JESUS dans l'Eucharistie. On se rend vite compte que ses actions de grâces sont de purs ravissements. Lorsqu'il propose la fondation de la Compagnie de l'Immaculée, ses compagnons lui demandent ce qu'ils auront à faire: «D'abord, explique le petit Saint, nous aimerons la Sainte Vierge de tout notre coeur. Nous Lui demanderons aussi de nous protéger pendant la vie et surtout à l'heure de la mort. Enfin, chaque fois qu'il y aura une de Ses fêtes, on fera tout son possible pour la rendre belle et on communiera.»
Les durs hivers de Turin achevèrent de détériorer sa santé qui n'avait jamais été brillante; elle chancela grièvement au début de l'année 1857. Malgré le courage et la joie héroïque de Dominique, il dut interrompre sa classe de seconde et rentrer dans sa famille à Mondonio pour tenter d'y refaire ses forces. Hélas! Huit jours après son arrivée à la maison, il expirait dans les bras de son père. Dominique avait 14 ans et 11 mois.
Sa ferveur exceptionnelle lui valut la grâce de recevoir la Sainte Eucharistie dès l'âge de sept ans, contrairement aux habitudes de l'époque. Le jour de sa première communion, il écrivit une série de résolutions qu'il voulait garder toute sa vie: «Je sanctifierai tous les jours de fête; je me confesserai souvent et je communierai aussi souvent que mon confesseur me le permettra; JESUS et Marie seront mes amis. Je préfère mourir plutôt que de pécher.»
Dans l'espoir de devenir prêtre plus tard, le petit Dominique franchit, pieds nus, seize kilomètres par jour pour aller s'instruire. La grande pauvreté de sa famille incite le curé de sa paroisse à le conduire chez Don Bosco qui prendra un soin tout paternel de cette âme d'élite.
C'est en octobre 1854, à l'âge de douze ans et demi que Dominique fut présenté au saint prêtre de Turin. L'adolescent lui ouvrit son âme toute grande, surtout par la confession hebdomadaire.
Le 8 décembre 1854, alors que l'univers chrétien tout entier acclamait la Sainte Vierge, proclamée Immaculée, Dominique Lui dédiait toute sa vie et Lui consacrait particulièrement sa pureté d'adolescent. L'amour de la pureté poussait notre jeune Saint à bannir de l'institut de Don Bosco tout ce qui pouvait nuire à la belle vertu.
Au printemps 1855, l'appel à la sainteté retentit dans l'âme angélique de Dominique: «DIEU me veut saint!», répétait-il à Don Bosco. Cherchant à ressembler à JESUS en Son mystère de souffrance, envahi de plus en plus par l'amour de JESUS Rédempteur, il s'ingénie au sacrifice et fonce dans la voie des pénitences extraordinaires. «Non, objecte Don Bosco; ton devoir d'étudiant, la joie permanente au service des autres, voilà ta sainteté.» Dominique obéit de bon coeur à cette formule d'ascèse toute salésienne.
Chaque jour, il rencontre JESUS dans l'Eucharistie. On se rend vite compte que ses actions de grâces sont de purs ravissements. Lorsqu'il propose la fondation de la Compagnie de l'Immaculée, ses compagnons lui demandent ce qu'ils auront à faire: «D'abord, explique le petit Saint, nous aimerons la Sainte Vierge de tout notre coeur. Nous Lui demanderons aussi de nous protéger pendant la vie et surtout à l'heure de la mort. Enfin, chaque fois qu'il y aura une de Ses fêtes, on fera tout son possible pour la rendre belle et on communiera.»
Les durs hivers de Turin achevèrent de détériorer sa santé qui n'avait jamais été brillante; elle chancela grièvement au début de l'année 1857. Malgré le courage et la joie héroïque de Dominique, il dut interrompre sa classe de seconde et rentrer dans sa famille à Mondonio pour tenter d'y refaire ses forces. Hélas! Huit jours après son arrivée à la maison, il expirait dans les bras de son père. Dominique avait 14 ans et 11 mois.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire