SAINTE JULIE, d'une illustre famille de Carthage, fut faite prisonnière dans une guerre et vendue comme esclave ; elle souffrit avec beaucoup de courage les peines attachées à la servitude et en vint même jusqu'à se plaire dans son état. Dénoncée comme chrétienne, elle fut frappée au visage, on lui arracha les cheveux et on la fit mourir sur une croix, l'an 766.
LA BIENHEUREUSE RITA DE CASCIA,
Veuve
RITE DE GASCIA fut le fruit miraculeux de la vieillesse de ses parents et reçut le nom de Marguerite, que le peuple a abrégé en l'appelant RITE/RITA. Elle se sentit, toute jeune, attirée vers la virginité, et pourtant il lui fallut plier devant la volonté de ses parents et s'engager dans les liens du mariage.
Son mari, de noble origine, était d'une humeur brutale et violente ; ce fut pour la sainte jeune femme une occasion continuelle d'angélique patience. Elle eut enfin le bonheur de faire la conquête de cette âme si chère ; mais ce fut au prix de beaucoup de larmes, de pénitences et de prières.
Après la mort de son mari et de ses enfants, Rite eut hâte de se donner tout à DIEU. Elle fut introduite de nuit par trois protecteurs célestes, Saint Jean-Baptiste, Saint Augustin et Saint Nicolas de Tolentino, dans un cloître d'Augustines dont toutes les portes étaient fermées.
La supérieure, frappée du miracle, ne fit pas de difficulté d'accepter cette âme d'élite. Dès lors les jeûnes quotidiens au pain et à l'eau, les flagellations, le cilice, les veilles furent toute la vie de Rite.
Son mari, de noble origine, était d'une humeur brutale et violente ; ce fut pour la sainte jeune femme une occasion continuelle d'angélique patience. Elle eut enfin le bonheur de faire la conquête de cette âme si chère ; mais ce fut au prix de beaucoup de larmes, de pénitences et de prières.
Après la mort de son mari et de ses enfants, Rite eut hâte de se donner tout à DIEU. Elle fut introduite de nuit par trois protecteurs célestes, Saint Jean-Baptiste, Saint Augustin et Saint Nicolas de Tolentino, dans un cloître d'Augustines dont toutes les portes étaient fermées.
La supérieure, frappée du miracle, ne fit pas de difficulté d'accepter cette âme d'élite. Dès lors les jeûnes quotidiens au pain et à l'eau, les flagellations, le cilice, les veilles furent toute la vie de Rite.
Elle méditait la passion du SAUVEUR, de minuit jusqu'à l'aurore, absorbée dans la douceur la plus profonde. Un jour, une épine se détacha de la couronne du Crucifix devant lequel elle priait et lui fit au front une blessure, qu'elle porta toute sa vie et dont la trace se voit encore sur sa tête miraculeusement conservée.
De sa plaie douloureuse sortaient des vers qu'elle appelait ses petits anges. Cette infirmité l'obligea de vivre dans une retraite forcée au milieu de son couvent, et elle en profita pour se plonger plus avant dans les saintes veilles, les pénitences et la méditation.
Rite fit alors une maladie de quatre ans qui acheva de purifier son âme et la rendre digne de l'Époux céleste. A sa demande, DIEU fit fleurir un rosier en plein hiver, elle put; respirer le doux parfum de ces roses ; elle obtint aussi, hors de saison, des figues d'une remarquable beauté. JESUS-CHRIST vint enfin lui-même, avec Sa divine Mère, annoncer à Rita que bientôt la couronne d'épines serait remplacée sur sa tête par la couronne de gloire.
Sa mort arriva le 22 mai 1456. Au moment où elle expira, la cloche du couvent fut mise en mouvement par la main des anges, et une lumière éclatante se répandit dans sa cellule.
Pratique. Ayez une grande dévotion aux instruments sacrés de la Passion du SAUVEUR.
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