mardi 16 août 2011

16 Août - SAINT JOACHIM, Père de la Vierge Marie, Mère de Dieu / SAINT HYACINTHE, Dominicain / SAINT ROCH, Pèlerin

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales.)
 SAINT JOACHIM
Père de la Très Sainte Vierge Marie


Joachim, de la tribu de Juda et de l'antique famille de David, était pasteur de brebis à Nazareth. Stolan, père de sainte Anne, lui donna sa pieuse fille en mariage. Les deux époux vécurent dans la crainte du SEIGNEUR et dans la pratique des bonnes oeuvres. Ils firent trois parts de leurs biens: l'une était destinée au temple et aux ministres de la religion; ils répandaient la seconde dans le sein des pauvres; la dernière servait aux besoins de la famille. Cependant le bonheur n'était pas dans ce ménage: l'épouse de Joachim était stérile.

Depuis vingt ans ils priaient DIEU de les délivrer d'un tel opprobre, lorsqu'ils se rendirent, suivant leur coutume, à la ville sainte pour la fête des Tabernacles. Les enfants d'Israël y venaient offrir des sacrifices à Jéhovah, et le grand-prêtre Ruben immolait leurs victimes.
Joachim se présenta à son tour. Il portait un agneau; Anne le suivait, la tête voilée, le coeur plein de soupirs et de larmes.

Le grand-prêtre, en les apercevant monter les degrés du temple, n'eut pour eux que des paroles de mépris et de reproche: "Vous est-il permis, leur dit-il, de présenter votre offrande au SEIGNEUR, vous qu'Il n'a pas jugés dignes d'avoir une postérité? Ne savez-vous pas qu'en Israël l'époux qui n'a pas la gloire d'être père est maudit de DIEU?" Et en présence du peuple il repoussa leur offrande.


Joachim ne voulut point revenir à Nazareth avec les témoins de son opprobre. Leur présence eût augmenté sa douleur. Anne retourna seule dans sa demeure. Pour lui, il se retira dans une campagne voisine de Jérusalem, où des bergers gardaient ses troupeaux. Le calme silencieux de la vie pastorale, le spectacle touchant de la nature, apportèrent quelque soulagement à la blessure de son cœur. Qui n'a jamais senti que la solitude le rapproche de DIEU?


Un jour qu'il se trouvait seul dans les champs, l'Ange Gabriel se tint debout devant lui. Joachim se prosterna, tremblant de peur: "Ne crains pas, dit le messager céleste, je suis l'Ange du SEIGNEUR, et c'est DIEU Lui-même qui m'envoie. Il a prêté l'oreille à ta prière, tes aumônes sont montées en Sa présence. Anne, ton épouse, mettra au monde une fille; vous la nommerez Marie et vous la consacrerez à DIEU dans le temps; le SAINT-ESPRIT habitera dans son âme dès le sein de sa mère et Il opérera en elle de grandes choses. Après ces mots, l'Ange disparut.


Joachim
vit bientôt se réaliser la prédiction de l'Archange. De son côté, il fut fidèle aux ordres du SEIGNEUR : sa fille reçut le nom de Marie, et, à trois ans, il la confia aux pieuses femmes qui élevaient dans le temple de Jérusalem les jeunes filles consacrées au SEIGNEUR. Elle y vivait depuis huit ans sous le regard de DIEU lorsque Joachim mourut chargé de mérites et de vertus.

Anne, son épouse, le fit ensevelir dans la vallée de Josaphat, non loin du jardin de Gethsémani, où elle devait le rejoindre un an plus tard


 ==========================

SAINT HYACINTHE, Missionnaire Dominicain


Saint Hyacinthe, apôtre du Nord et thaumaturge de son siècle, naquit d’une famille illustre en 1185. Ce fut saint Dominique lui-même qui reçut ses vœux et l’envoya évangéliser la Pologne, qu’il remua tout entière et où il opéra des conversions sans nombre.

Sa vie n’était qu’n perpétuel exercice de charité envers toutes les misères et de sainte cruauté envers lui-même.   A l’imitation de son père, saint Dominique, il n’avait point d’autre chambre que l’église et d’autre lit que la terre, il se déchirait toutes les nuits les épaules avec des chaînes de fer et jeûnait fréquemment au pain et à l’eau.


Parmi les prodiges qu’il opéra, on cite la résurrection de morts, la délivrance de possédés du  démon, la guérison de nombreux malades.  On le vit traverser le fleuve rapide de la Vistule avec plusieurs de ses frères, sur son manteau étendu.


Obligé de fuir devant les Tartares, il emporte du moins le Saint Sacrement pour en empêcher la profanation.  Comme il va quitter l’église, une voix sort de la statue de Marie qui lui demande de l’emporte aussi.  Elle pèse huit ou neuf cent livres ; Hyacinthe, plein de foi, la prend d’une main et la trouve légère comme un roseau.  


A défaut de bateau, il traverse avec son fardeau le grand fleuve du Borysthène comme une terre ferme,  pendant que son manteau sert de barque à ses frères, qui le suivent.  


Rien ne saurait donner une idée de ses courses apostoliques à travers les forêts et les montagnes, sans guide, sans interprète, sans monture, sans argent, sans armes, dans un pays froid et infesté par les bêtes féroces et les brigands.


Consolé par plusieurs visites de la Sainte Vierge, il eut la révélation de sa mort qui arriva le 15 août 1257.


 
SAINT ROCH
Pèlerin
(1295-1327)


Saint Roch était fils d'un gouverneur de Montpellier; ses pieux parents, déjà avancés en âge, obtinrent sa naissance par leurs persévérantes prières, se promettant de donner à DIEU l'enfant qu'Il leur accorderait. Cet enfant du miracle naquit avec une croix rouge sur la poitrine, gage d'une toute particulière prédestination. Dès l'âge de cinq ans, il commençait à châtier son petit corps par des privations; il se signala, en grandissant, par une grâce spéciale d'hospitalité envers les pauvres et les voyageurs.

Il n'avait pas vingt ans, quand il eut la douleur de perdre successivement son père et sa mère. Aussitôt, il vendit ses biens, se fit pauvre du CHRIST, à l'exemple de saint François d'Assise, entra dans le Tiers-Ordre, et vêtu en pèlerin, il prit le chemin de Rome, en demandant l'aumône.

La peste sévissait en Italie sur son passage; il se dévoua au soin des pauvres pestiférés; passant devant leurs lits, il prenait leurs mains, leur faisait faire le signe de la Croix, et tous se levaient guéris. A Rome, les miracles se multiplièrent sous ses pas; il y vécut trois ans sans faire connaître son nom et son origine, même au Pape.

En retournant dans son pays, il fut saisi par la peste et se retira mourant dans une cabane, au bord d'une forêt, où un chien lui apportait chaque jour un petit pain. Guéri par l'intervention du Ciel, il reparut à Montpellier comme un étranger, méconnu par le gouverneur, son oncle, et jeté en prison comme espion; là, au bout de cinq ans, il mourut étendu à terre, muni des sacrements.

On le reconnut à la croix rouge marquée sur sa poitrine. Ses obsèques furent un triomphe. Son culte est devenu et demeure populaire dans toute l'Église. Cette courte notice fait deviner l'origine de l'expression si connue: Saint Roch et son chien.


Pratique : Ne rebutez jamais les pauvres, qui vous donnent occasion de pratiquer la charité.

INTROIBO : Saint Joachim, père de la Très. Sainte Vierge Marie

HODIEMECUM

MAGNIFICAT : Saint Roch, Pèlerin / Saint Joachim, Père de la Très Sainte Vierge Marie

L'Evangile du Jour sur PerIpsum les Lectures du Jour


"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

Aucun commentaire: