lundi 3 novembre 2008

03 NOVEMBRE - SAINT MARTIN DE PORRES / SAINT HUBERT, Patron des Chasseurs, Evêque

SAINT MARTIN de PORRES
Religieux du Tiers Ordre de St-Dominique(1569-1639)

Ce Saint naquit à Lima, dans l'Amérique méridionale. Son père, Don Juan de Porrès, était un conquérant espagnol, et sa mère, Anna Velasquez, une esclave noire devenue libre. Sa pureté de mœurs, sa modestie, son humilité et sa charité pour les pauvres furent les vertus caractéristiques de son enfance et de toute sa vie.

A quinze ans, Martin de Porrès entra dans le Tiers-Ordre de St-Dominique. Il déploya son dévouement dans l'office d'infirmier dont il fut chargé.

Dieu Se plut à honorer l'éminente charité de Son serviteur en le gratifiant de faveurs extraordinaires.

Tout comme le Saint Padre Pio, Saint Martin de Porrès connaissait les secrets des cœurs, prédisait l'avenir, dévoilait les ruses des démons et repoussait leurs assauts avec autorité. Pendant une épidémie qui sévit au couvent du Rosaire, on garda toutes les portes closes. Les malades furent ébahis de constater la présence subite du Saint près de leur lit. On a vu et entendu saint Martin de Porrès en Europe, en Chine, en Algérie, au Japon, alors qu'il n'a jamais quitté l'Amérique.

Quoiqu'il n'eût point fait d'études religieuses, l'humble infirmier résolvait les plus graves questions de la théologie avec tant de sûreté que les hommes les plus doctes proclamaient avec émerveillement que sa science ne pouvait lui venir que du ciel.

Le pape Grégoire XVI rangea Martin de Porrès au nombre des bienheureux, le 19 mars 1836; Jean XXIII canonisa saint Martin de Porrès le 5 mai 1963.



SAINT HUBERT, né en 657, était un prince de la liguée de Clovis, roi de France. Il avait douze ans quand, au milieu d'une chasse, il vit un ours furieux se jeter sur son père et l'étreindre de ses griffes redoutables. A ce spectacle, il poussa un cri vers le ciel : « Mon Dieu, faites que je sauve mon père ! » Aussitôt, se jetant sur l'animal féroce, il lui donna le coup de la mort. C'est là, sans doute, le premier titre de saint Hubert à sa réputation de patron des chasseurs.

Plus tard, Hubert chassait, un vendredi saint, dans la forêt des Ardennes, ce qui n'était pas un crime, mais une chose fort peu convenable pour un chrétien. Soudain un beau cerf, qu'il poursuit avec ardeur, s'arrête et lui fait face. Entre les cornes de l'animal brille une croix éclatante, et une voix prononce ces paroles : "Hubert ! Hubert ! Si tu ne te convertis pas et ne mènes pas une vie sainte, tu descendras bientôt en enfer. — Seigneur, s'écrie le jeune prince, que voulez-vous que je fasse? — Va vers l'évêque Lambert, il t'instruira. ».

Quelques années après nous trouvons Hubert, qui a renoncé à tous ses droits sur la couronne d'Aquitaine, vêtu d'un costume de pèlerin et cheminant vers Rome. Comme il arrivait an tombeau des saints apôtres, le pape Sergius, dans une vision, apprenait le meurtre de l'évêque Lambert, victime de son zèle pour la défense de la sainteté conjugale, et il recevait l'ordre d'envoyer à sa place le pèlerin qui arrivait en ce moment, pour prier, à la basilique de Saint-Pierre.

Le pontife trouva en effet l'humble pèlerin, lui fit connaître les ordres du Ciel, et Hubert, malgré sa frayeur et ses larmes, dut se soumettre au joug que lui imposait la volonté de Dieu. De retour en sa patrie, Hubert fonda l'évêché de Liège, où il fit briller toutes les vertus des apôtres. Sa douce et persuasive éloquence captivait les foules ; il parlait quelquefois pendant trois heures consécutives, sans qu'on se lassât de l'entendre.

A la puissance de la parole, il joignait celle des miracles. A sa prière, les démons abandonnaient le corps des possédés, les flammes de l'incendie s'éteignaient, la sécheresse la plus désastreuse cessait tout à coup pour céder la place à une pluie féconde, qui venait réjouir les campagnes : « Le Dieu d'Élie est le nôtre, disait-il, implorons-le, dans la prière et le jeûne; la miséricorde fera le reste. »

Une voix céleste lui dit un jour : « Hubert, dans un mois tes liens seront brisés. » II se prépara pieusement à la mort, et, après avoir chanté le Credo et entonné le Pater, il rendit son âme à Dieu le 3 mai 727, à l'âge de soixante-dix ans. — On l'invoque spécialement contre la rage et contre la peur.

Pratique: N'hésitez jamais à suivre la volonté de Dieu clairement manifestée.

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