vendredi 7 novembre 2008

07 NOVEMBRE - SAINTE CARINE ET SA FAMILLE / SAINT WILLIBRORD

Sainte Carine et sa famille (vers 360)


A Ankara, Carine et son époux Mélassippe subirent le martyre durant la persécution de l'empereur Julien l'Apostat.

Ils furent mutilés et attachés encore vivants au pilori devant leur fils Antoine.

Celui ci ne renia pas Jésus-Christ malgré le spectacle de la souffrance de ses parents. Il mourut décapité à son tour.
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SAINT WILLIBRORD fut annoncé à sa pieuse mère par une éclatante lumière qui lui apparut en songe. Dès sa plus tendre enfance il fut placé, pour son éducation, dans un monastère de l'Angleterre, son pays.

Après de brillantes études, ordonné prêtre à trente-trois ans, il sentit le feu du zèle dévorer son âme et résolut de porter l'Évangile aux barbares du Nord, ensevelis encore dans les ténèbres de l'idolâtrie.

Il s'embarqua donc avec douze compagnons et aborda sur les rivages du Rhin, au pays des Frisons. La conversion de ces peuples farouches, commandés par des chefs cruels, présentait des difficultés incroyables; aussi le zèle de l'ardent missionnaire ne fut-il ni toujours ni partout couronné de succès.

Plusieurs fois, Willibrord s'exposa au martyre en combattant de front les superstitions des pays où il passait ; mais son heure n'était pas venue; Dieu le destinait à de plus longs travaux. Il reçut la consécration épiscopale des mains du pape Sergius Ier, et revint travailler avec une nouvelle ardeur à la conquête des âmes.

Poussant ses missions plus avant vers le nord, il eut le bonheur de gagner à Jésus-Christ la plus grande partie des contrées connues depuis sous le nom de Zélande et de Hollande. Le don des miracles ne contribua pas peu à ses succès.

Dans une course apostolique, le saint évoque et ses compagnons entrèrent, harassés de fatigue, dans la maison d'un habitant du pays, qui fut très honoré de les recevoir, mais n'avait pas une goutte de vin à leur offrir.

Les missionnaires en avaient un peu : leur chef le bénit, et quarante personnes purent satisfaire leur soif. — Une autre fois un païen, lui voyant traverser sa propriété, lui adressa des injures; le lendemain, il fut frappé d'une manière foudroyante par la main de Dieu. — Tout pauvre qu'il était, le saint donnait toujours. Douze mendiants vinrent un jour lui tendre la main; il n'avait
qu'un petit flacon de vin, il les fit boire, et le flacon se trouva plein comme auparavant.

Ainsi Dieu favorisait l'œuvre de son serviteur. De son côté, le démon, furieux de perdreson empire sur ces contrées, s'empara maintes fois du corps des nouveaux convertis;mais Willibrord, par l'eau bénite et le signe de la croix, mettait en fuite l'ennemi desâmes.

Dieu donna à notre apôtre un puissant auxiliaire en son compatriote Winfrid, devenu saint Boniface. Enfin, le 7 novembre 739, il rendit son âme à Dieu, à l'âge dequatre-vingt-un ans. Son tombeau, trop petit, s'allongea pour le recevoir, et son corps exhala un délicieux parfum.

Pratique: Voulez-vous réussir à faire du bien, ne vous contentez pas d'agir, priez beaucoup.

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