SAINT MATTHIEU
Apôtre et Martyr (1er siècle) voir 21 septembre
A Capharnaüm, il y avait un poste de douane. Le fonctionnaire qui tenait ce poste s'appelait Lévi ou Matthieu. Il était fils d'Alphée. Un matin, Jésus l'appelle, Matthieu laisse ses registres et suit Jésus. A quelle attente secrète répond-il ainsi ? En tout cas, il explose de joie, suit Jésus, l'invite à dîner, invite ses amis. Le fonctionnaire méticuleux devient missionnaire et, choisi comme apôtre, il sera aussi le premier évangéliste, relevant méticuleusement les paroles et les actions de Jésus. Ce publicain, méprisé par les scribes, est pourtant le plus juif des quatre évangélistes : 130 citations de l'Ancien Testament. Par la suite, la Tradition lui fait évangéliser l'Ethiopie.
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SAINT MARGUERITE
Reine d'Écosse (1046-1093)
SAINTE MARGUERITE était nièce de saint Étienne de Hongrie. Elle vint au monde en 1046, et montra bientôt de merveilleuses dispositions pour la vertu qui lui mérita dans la suite le nom de mère des orphelins et de trésorière des pauvres de Jésus-Christ.
Forcée de chercher un asile en Écosse, elle donna l'exemple d'une sainteté courageuse dans les épreuves, si bien que le roi Malcolm III, plein d'estime pour elle et épris des charmes de sa beauté, lui offrit sa main et son trône. Marguerite y consentit, moins par inclination que dans l'espoir de servir à propager le règne de Jésus-Christ. Elle avait alors environ vingt-trois ans (1070).
Son premier apostolat s'exerça envers son mari, dont elle adoucit les moeurs par ses attentions délicates, par sa patience et sa douceur. Convertir un roi, c'est convertir un royaume: aussi l'Écosse entière se ressentit de la conversion de son roi: la cour, le clergé, le peuple furent bientôt transformés.
Marguerite, apôtre de son mari, fut aussi l'apôtre de sa famille. Dieu lui donna huit enfants, qui firent tous honneur à la vertu de leur pieuse mère et à la valeur de leur père. Dès le berceau elle leur inspirait l'amour de Dieu, le mépris des vanités terrestres et l'horreur du péché.
L'amour des pauvres, qui avait brillé dans Marguerite enfant, ne fit que s'accroître dans le coeur de la reine: ce fut peut-être, de toutes les vertus de notre sainte, la plus remarquable. Pour les soulager, elle n'employait pas seulement ses richesses, elle se dépensait tout entière: "La main des pauvres, aimait-elle à dire, est la garantie des trésors royaux: c'est un coffre-fort que les voleurs les plus habiles ne sauraient forcer." Aussi se fit-elle plus pauvre que les pauvres eux-mêmes qui lui tendaient la main; car elle ne se privait pas seulement du superflu, mais du nécessaire, pour leur éviter des privations.
Quand elle sortait de son palais, elle était toujours environnée de pauvres, de veuves et d'orphelins, qui se pressaient sur ses pas. Avant de se mettre à table, elle servait toujours de ses mains neuf petites orphelines et vingt-quatre vieillards; l'on vit même parfois entrer ensemble dans le palais jusqu'à trois cents pauvres. Malcolm se faisait un plaisir de s'associer à sa sainte épouse pour servir les pauvres à genoux, par respect pour Notre-Seigneur, dont ils sont les membres souffrants. La mort de Marguerite jeta le deuil dans tout le royaume.
Pratique: Ne vous attachez pas aux biens de ce monde. Servez-vous en bien.
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SAINT EDMOND
Archevêque de Cantorbéry
SAINT EDMOND naquit de parents -vertueux, en Angleterre, -vers la fin du XIIe siècle. Un fait merveilleux suffit à peindre son enfance. L'amour de Jésus-Enfant lui était familier; il en reçut la récompense.
Un jour que, se promenant avec quelques camarades, il s'était écarté un peu pour élever son cœur à Dieu et peut-être pour se soustraire à quelques paroles imprudentes, un bel enfant se montra à lui : « Je vous salue, mon cher Edmond, » lui dit-il. Et comme Edmond, interdit, ne répondait pas, le Sauveur ajouta: « Est-ce que vous ne me connaissez pas"? — Non, dit Edmond étonné-, vous devez vous tromper et me prendre pour un autre. — Comment ne me connaissez-vous pas? C'est moi qui suis toujours à côté de vous, à l'école, et je vous accompagne partout où vous allez. Regardez plutôt mon nom sur mon visage. » Edmond leva les yeux et lut ces mots : Jésus de Nazareth, Roi des Juifs, écrits en caractères éclatants : « Gravez ce nom dans votre cœur, ajouta le divin Enfant; imprimez-le, la nuit, sur votre front : il vous préservera de mort subite, ainsi que tous ceux qui feront de même. II disparut ensuite, laissant Edmond tout embaumé de cette délicieuse vision.
Jeune encore, il fit vœu de chasteté parfaite entre les mains de Marie, pour qui il avait une dévotion toute filiale, et qu'il appelait « sa Souveraine, sa Gardienne, son Épouse, sa Mère ». Edmond étudiait comme s'il eût dû toujours vivre, et il vivait comme s'il eût dû mourir le lendemain.
Il devint si savant, qu'on le considérait comme un prodige, et on lui confia, dans l'université de Paris, une chaire qu'il remplit aux applaudissements de tous.
Toutefois sa sainteté dépassait encore sa science. Il guérit un jour un de ses élèves d'un cruel mal au bras, en lui disant : « Que Notre-Seigneur Jésus-Christ te guérisse » Pendant trois ans, il ne prit jamais de sommeil dans un lit, mais tantôt couché sur un banc, tantôt sur la terre nue.
Son mérite extraordinaire l'ayant élevé au siège de Cantorbéry, il y fit briller toutes les vertus d'un bon pasteur. Il se montra si désintéressé, qu'il ne voulait recevoir aucun présent, disant agréablement qu' "entre prendre et pendre, il n'y a qu'une lettre de différence".
Inflexible défenseur des droits de l'Église, il fut victime de mille outrages et de mille persécutions. Il en était heureux: "Ce sont là, disait-il, des médecines amères, mais utiles à mon âme."
Voyant entravée la liberté de son ministère, il se retira en France et mourut bientôt dans un couvent de Cîteaux, après avoir protesté, en présence de l'Eucharistie, "qu'il n'avait jamais cherché que Dieu et sa volonté." C'était le 16 novembre 1240.
Pratique: Dans vos études ne cherchez que Dieu, sa gloire, le salut des âmes.
Un jour que, se promenant avec quelques camarades, il s'était écarté un peu pour élever son cœur à Dieu et peut-être pour se soustraire à quelques paroles imprudentes, un bel enfant se montra à lui : « Je vous salue, mon cher Edmond, » lui dit-il. Et comme Edmond, interdit, ne répondait pas, le Sauveur ajouta: « Est-ce que vous ne me connaissez pas"? — Non, dit Edmond étonné-, vous devez vous tromper et me prendre pour un autre. — Comment ne me connaissez-vous pas? C'est moi qui suis toujours à côté de vous, à l'école, et je vous accompagne partout où vous allez. Regardez plutôt mon nom sur mon visage. » Edmond leva les yeux et lut ces mots : Jésus de Nazareth, Roi des Juifs, écrits en caractères éclatants : « Gravez ce nom dans votre cœur, ajouta le divin Enfant; imprimez-le, la nuit, sur votre front : il vous préservera de mort subite, ainsi que tous ceux qui feront de même. II disparut ensuite, laissant Edmond tout embaumé de cette délicieuse vision.
Jeune encore, il fit vœu de chasteté parfaite entre les mains de Marie, pour qui il avait une dévotion toute filiale, et qu'il appelait « sa Souveraine, sa Gardienne, son Épouse, sa Mère ». Edmond étudiait comme s'il eût dû toujours vivre, et il vivait comme s'il eût dû mourir le lendemain.
Il devint si savant, qu'on le considérait comme un prodige, et on lui confia, dans l'université de Paris, une chaire qu'il remplit aux applaudissements de tous.
Toutefois sa sainteté dépassait encore sa science. Il guérit un jour un de ses élèves d'un cruel mal au bras, en lui disant : « Que Notre-Seigneur Jésus-Christ te guérisse » Pendant trois ans, il ne prit jamais de sommeil dans un lit, mais tantôt couché sur un banc, tantôt sur la terre nue.
Son mérite extraordinaire l'ayant élevé au siège de Cantorbéry, il y fit briller toutes les vertus d'un bon pasteur. Il se montra si désintéressé, qu'il ne voulait recevoir aucun présent, disant agréablement qu' "entre prendre et pendre, il n'y a qu'une lettre de différence".
Inflexible défenseur des droits de l'Église, il fut victime de mille outrages et de mille persécutions. Il en était heureux: "Ce sont là, disait-il, des médecines amères, mais utiles à mon âme."
Voyant entravée la liberté de son ministère, il se retira en France et mourut bientôt dans un couvent de Cîteaux, après avoir protesté, en présence de l'Eucharistie, "qu'il n'avait jamais cherché que Dieu et sa volonté." C'était le 16 novembre 1240.
Pratique: Dans vos études ne cherchez que Dieu, sa gloire, le salut des âmes.
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