jeudi 27 novembre 2008

27 NOVEMBRE - FETE DE LA VIERGE MARIE EN SON ICONE DU SIGNE / SAINT MAXME / SAINT SEVERIN


FETE DE LA VIERGE MARIE EN SON ICONE DU SIGNE

Novgorod en Russie possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe. Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, le Christ enfant et bénissant. Son nom évoque le "signe de la Vierge enceinte" annoncé par le prophète Isaïe.

Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée. Son archevêque place l’icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d’une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège. Ce miracle est commémoré chaque année. Six cent quatre vingt ans plus tard, la Mère de Dieu apparaît à une humble religieuse, sœur Catherine Labouré que nous fêterons demain, 28 novembre et lui fait réaliser une médaille, la Médaille Miraculeuse, en raison des innombrables miracles qui lui sont attribués.

"Réjouis-toi, Mère de Dieu, joie des anges et des hommes ; réjouis-toi, ferme espoir et protection de la ville ; réjouis-toi, car par ta puissance nous terrassons nos ennemis ; réjouis-toi, Mère du soleil spirituel qui éclaire les fidèles et plonge les infidèles dans l’obscurité ; réjouis-toi, ô Vierge, louange des chrétiens."

(Hymne pour la fête de l’icône de la Vierge du Signe)

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SAINT MAXIME né à Décomer, aujourd'hui Château-Redon, près de Digne, vers Tan 388, fut baptisé aussitôt après sa naissance. Poussé par l'exemple et les conseils de ses pieux parents, il se sentit dès l'enfance un grand désir de la sainteté; il sut, malgré tous les dangers, conserver la pureté de ses mœurs et son innocence baptismale.

Son âme possédait un ensemble de vertus qui le rendaient à la fois aimable à DIEU et aux hommes. Bien qu'il eût voué sa chasteté à Jésus-Christ dès l'âge de dix-huit ans, il voulut s'éprouver longtemps dans la pratique austère des vertus évangéliques, avant d'entrer dans le monastère de Lérins, qui était alors sous la direction de saint Honorât.

Il s'éleva, dans la vie religieuse, à un si haut point de perfection, que tous les religieux le regardaient presque déjà comme leur maître ; bien qu'il s'estimât lui-même comme le dernier de tous.

Devenu abbé de Lérins, après l'élévation de saint Honorât sur le siège d'Arles, il sut maintenir par sa vigilance toute la régularité de la discipline. Comme il faisait souvent, le soir, la visite du monastère et de l'île, afin de s'assurer que tout était bien dans l'ordre, plusieurs fois le démon se montra à lui sous des formes terribles ou fantastiques ; mais il le chassait par le signe de la croix.

La réputation du saint abbé s'accroissait de jour en jour, et, à chaque vacance des sièges épiscopaux des alentours, les regards du peuple se tournaient vers lui. Pour déjouer la détermination des habitants de Fréjus, il s'embarqua sur un bateau et alla se cacher sur le continent, dans la solitude profonde des bois; il y essuya pendant trois jours et trois nuits les intempéries de la saison pluvieuse, et ne sortit que lorsqu'il fut sûr qu'on avait procédé à une autre élection.

Peu d'années après, il échappa encore par la fuite à son élection au siège de Riez; mais l'obstination des habitants de cette ville alla le chercher jusqu'en Italie, et il fallut se saisir de sa personne par la force et le ramener sous bonne garde.


L'humble moine, après s'être résigné à porter le fardeau sur ses épaules, montra combien il était digne de la confiance des peuples, et tout en restant moine par ses goûts et sa manière de vivre, il devint un grand évêque.

Il vivait sans cesse en la présence de DIEU et s'entretenait avec Lui longtemps chaque jour dans l'oraison. On raconte qu'il ne prenait jamais de nourriture sans dire ce verset du Psalmiste : « Quand donc paraîtrai-je devant la face de mon DIEU! »

Malgré tant de vertus, Maxime tremblait à la pensée des jugements de DIEU. En célébrant la sainte messe, il eut révélation du jour de sa mort. Après avoir recommandé qu'on l'ensevelît avec le cilice qu'il n'avait jamais quitté, il s'endormit en DIEU au chant des psaumes, le 27 novembre 400.

Pratique. Redoutez les honneurs, et craignez, en les cherchant, d'y trouver votre perte.


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SAINT SEVERIN

Ermite

SAINT SEVERIN vécut sur les bords de la Seine, là où s'élève l'église Saint-Séverin, sous Childebert, mort en 555.

Il recueillit Saint Cloud lorsque celui-ci échappa au massacre de ses frères en 530.

Saint Cloud vint lui demander de lui couper les cheveux et lui donner l'habit religieux.

L'église Saint Séverin de Paris aurait été construite sur sa tombe.

Il termina sa vie dans une cellule à Noventium, dans la région parisienne.


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