SAINT GERTRUDE, issue d'une famille illustre de la haute Saxe, était sœur de sainte Mechtilde, On la mit, dès l'âge de cinq ans, chez les Bénédictines de Rodersdorf, dont elle devint plus tard abbesse, en -1294.
Gertrude apprit le latin dans sa jeunesse, ce que faisaient alors des personnes de son sexe qui se consacraient à Dieu dans la retraite. Elle avait aussi une connaissance peu commune de l'Écriture et de toutes les sciences qui ont la religion pour objet; mais la prière et la contemplation furent toujours son principal exercice, et elle y consacrait la plus grande partie de son temps.
Elle aimait particulièrement à méditer sur la Passion et sur l'Eucharistie, et elle ne pouvait alors retenir les larmes qui, malgré elle, coulaient de ses yeux en abondance. Lorsqu'elle parlait de Jésus-Christ et des mystères de son adorable vie, c'était avec une telle onction et de si vifs transports d'amour, qu'elle ravissait ceux qui l'entendaient.
Un jour qu'on chantait à l'église ces paroles : « J'ai vu le Seigneur face à face, » elle vit comme une face divine d'une éclatante beauté, dont les yeux perçaient son cœur et remplirent son âme et son corps de délices qu'aucune langue ne pourrait exprimer.
L'amour divin était l'unique principe de ses affections et de ses actions. De là ce crucifiement entier au monde et à toutes ses vanités. Elle domptait sa chair et détruisait en elle tout ce qui pouvait s'opposer au règne parfait de Jésus-Christ, surtout par la pratique de l'obéissance.
Elle fut l'objet d'un grand nombre de grâces extraordinaires ; Jésus-Christ grava ses plaies dans le cœur de sa sainte épouse, lui mit des anneaux au doigt, se présenta devant elle en compagnie de sa Mère et agit en elle comme s'il avait changé de cœur avec elle. Toutes ces grâces étonnantes ne firent que développer son amour de la souffrance.
Il lui était impossible de vivre sans ressentir quelque douleur ; le temps qu'elle passait sans souffrir lui paraissait perdu : « L'homme spirituel qui se plaît dans l'état de quiétude, disait-elle, n'a pas fait beaucoup de progrès dans la vertu. »
Le zèle pour le salut des âmes était ardent au cœur de Gertrude. Pensant aux âmes des pécheurs, elle répandait pour elles des torrents de larmes au pied de la croix et devant le saint Sacrement. Pendant la longue maladie de cinq mois dont elle devait mourir, elle ne donna pas le moindre signe d'impatience ou de tristesse ; sa joie, au contraire, augmentait avec ses douleurs.
Le jour de sa mort étant venu, l'an 1334, elle vit la très sainte Vierge descendre du ciel pour l'assister et pour enchaîner les démons qui cherchaient à l'épouvanter. Au moment où elle mourut, une de ses sœurs vit son âme aller droit au Cœur de Jésus, qui s'ouvrit pour la recevoir.
Pratique: Méditez souvent sur la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Gertrude apprit le latin dans sa jeunesse, ce que faisaient alors des personnes de son sexe qui se consacraient à Dieu dans la retraite. Elle avait aussi une connaissance peu commune de l'Écriture et de toutes les sciences qui ont la religion pour objet; mais la prière et la contemplation furent toujours son principal exercice, et elle y consacrait la plus grande partie de son temps.
Elle aimait particulièrement à méditer sur la Passion et sur l'Eucharistie, et elle ne pouvait alors retenir les larmes qui, malgré elle, coulaient de ses yeux en abondance. Lorsqu'elle parlait de Jésus-Christ et des mystères de son adorable vie, c'était avec une telle onction et de si vifs transports d'amour, qu'elle ravissait ceux qui l'entendaient.
Un jour qu'on chantait à l'église ces paroles : « J'ai vu le Seigneur face à face, » elle vit comme une face divine d'une éclatante beauté, dont les yeux perçaient son cœur et remplirent son âme et son corps de délices qu'aucune langue ne pourrait exprimer.
L'amour divin était l'unique principe de ses affections et de ses actions. De là ce crucifiement entier au monde et à toutes ses vanités. Elle domptait sa chair et détruisait en elle tout ce qui pouvait s'opposer au règne parfait de Jésus-Christ, surtout par la pratique de l'obéissance.
Elle fut l'objet d'un grand nombre de grâces extraordinaires ; Jésus-Christ grava ses plaies dans le cœur de sa sainte épouse, lui mit des anneaux au doigt, se présenta devant elle en compagnie de sa Mère et agit en elle comme s'il avait changé de cœur avec elle. Toutes ces grâces étonnantes ne firent que développer son amour de la souffrance.
Il lui était impossible de vivre sans ressentir quelque douleur ; le temps qu'elle passait sans souffrir lui paraissait perdu : « L'homme spirituel qui se plaît dans l'état de quiétude, disait-elle, n'a pas fait beaucoup de progrès dans la vertu. »
Le zèle pour le salut des âmes était ardent au cœur de Gertrude. Pensant aux âmes des pécheurs, elle répandait pour elles des torrents de larmes au pied de la croix et devant le saint Sacrement. Pendant la longue maladie de cinq mois dont elle devait mourir, elle ne donna pas le moindre signe d'impatience ou de tristesse ; sa joie, au contraire, augmentait avec ses douleurs.
Le jour de sa mort étant venu, l'an 1334, elle vit la très sainte Vierge descendre du ciel pour l'assister et pour enchaîner les démons qui cherchaient à l'épouvanter. Au moment où elle mourut, une de ses sœurs vit son âme aller droit au Cœur de Jésus, qui s'ouvrit pour la recevoir.
Pratique: Méditez souvent sur la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
SAINT ALBERT LE GRAND (+ 1280)
De ce jeune étudiant issu d'une famille noble de Bavière, les premières années de sa vie nous sont mal connues. Il naquit à Lauingen, ville située sur les bords du Danube. Il entra dans l'Ordre des Prêcheurs ou dominicains. Très doué pour les études, il ne passe par inaperçu, et très vite il est chargé d'enseignement tout en poursuivant ses recherches personnelles.
Sa grande préoccupation est de rendre accessible au monde latin la pensée du philosophe grec Aristote, redécouvert à travers la tradition arabe de Cordoue. Il veut l'harmoniser avec la pensée chrétienne. Professeur à Paris, il se prend d'amitié avec un de ses étudiants tout aussi doué que lui : saint Thomas d'Aquin, amitié fidèle et sans faille.
Lorsque Albert se rend à Cologne poursuivre son enseignement, son disciple saint Thomas le suit. Quand son disciple sera accusé d'hérésie, le vieux maître Albert fera le voyage de Cologne pour prendre sa défense.
Il aurait aimé consacrer toute sa vie à la pensée et à l'enseignement, mais il est religieux ; alors par obéissance, il devient provincial dominicain et bientôt évêque de Ratisbonne (Regensburg). Deux années suffisent pour qu'on se rende compte que le dévouement est insuffisant, alors on le rend à ses chères études.
Son savoir est quasi encyclopédique (38 volumes) au point qu'on veut en faire un maître de l'ésotérisme.
Mais sa foi est encore plus grande que sa théologie et sa philosophie : "C'est pourquoi on le dit Notre Père, il n'est pas de prière douce et familière qui commence d'une manière plus familière et plus douce", écrit-il dans son commentaire de saint Matthieu. L'Eglise l'a proclamé docteur de l'Eglise et patron des scientifiques.
"Seigneur Jésus-Christ, écoutez la voix de notre douleur. Dans le désert des pénitents, nous crions vers vous pour n’être pas séduits par de veines paroles tentatrices sur la noblesse de la famille, le prestige de l’Ordre, le brillant de la science."
(Prière de saint Albert)
SAINTE VICTOIRE
Martyre des premiers siècles
A Hippone (près de l'actuel Bône, Algérie) on vénérait 20 martyrs des premiers siècles parmi lesquels saint Augustin cite, dans un sermon prononcé le jour de leur fête, vers 400, une sainte Victoire. C'est le seul témoignage, mais de valeur, que l'on ait sur elle.
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