……. Le Baptême de Notre Seigneur, Jésus, c'est, de sa part, l'acceptation et l'inauguration de sa mission de Serviteur souffrant. Il se laisse compter parmi les pécheurs ; il est déjà "l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" ; déjà, il anticipe le "baptême" de sa mort sanglante. Il vient déjà " accomplir toute justice ", c'est-à-dire qu'il se soumet tout entier à la volonté de son Père : il accepte par amour le baptême de mort pour la rémission de nos péchés.
A cette acceptation répond la voix du Père qui met toute sa complaisance en son Fils. L'Esprit que Jésus possède en plénitude dès sa conception, vient "reposer" sur lui. Il en sera la source pour toute l'humanité. A son Baptême, " les cieux s'ouvrirent " que le péché d'Adam avait fermés ; et les eaux sont sanctifiées par la descente de Jésus et de l'Esprit, prélude de la création nouvelle. Par le Baptême, le chrétien est sacramentellement assimilé à Jésus qui anticipe en son baptême sa mort et sa résurrection…..
Catéchisme de l'Eglise Catholique
A cette acceptation répond la voix du Père qui met toute sa complaisance en son Fils. L'Esprit que Jésus possède en plénitude dès sa conception, vient "reposer" sur lui. Il en sera la source pour toute l'humanité. A son Baptême, " les cieux s'ouvrirent " que le péché d'Adam avait fermés ; et les eaux sont sanctifiées par la descente de Jésus et de l'Esprit, prélude de la création nouvelle. Par le Baptême, le chrétien est sacramentellement assimilé à Jésus qui anticipe en son baptême sa mort et sa résurrection…..
Catéchisme de l'Eglise Catholique
THEODOSE naquit l'an 423, dans une petite ville de la Cappadoce. Jeune encore, il se sentit inspiré de visiter les lieux saints. En route, il voulut voir saint Siméon Stylite et le consulter sur le genre de vie qu'il devait choisir. Siméon le distingua dans la foule des pèlerins, et l'appelant par son nom : « Théodose, homme de DIEU, lui dit-il, soyez le bienvenu. »
II le fit monter sur la haute colonne qui lui servait de demeure, le bénit et lui annonça qu'il serait le père d'un grand peuple de moines.
Théodose, après son pèlerinage, se fixa dans la terre sainte et chercha la solitude sur une haute montagne, où il vécut dans les jeûnes et la prière. L'éclat de sa vertu lui attira des disciples ; il en reçut d'abord un tout petit nombre, mais bientôt sa charité lui fit accepter tous les sujets de bonne volonté.
Il les exerçait à la vertu par la parole et par l'exemple. Pour leur rendre toujours présente la pensée de la mort, il leur fit creuser une tombe; puis, se tenant au milieu d'eux, il leur dit en souriant : « Voici tout prêt le lieu du repos, qui de nous en fera la dédicace? » Un prêtre, nommé Basile, fléchit le genou : « Veuillez me bénir, mon père, ce sera moi ! » On lut pendant quarante jours l'office des funérailles, et au quarantième jour, sans fièvre, sans douleur, sans agonie, Basile s'endormit doucement du dernier sommeil.
Théodose, sur un avis céleste, fit bâtir un monastère si vaste, qu'il avait l'aspect d'une cité. Outre les bâtiments réservés aux moines, il y avait de grands établissements pour tous les métiers et plusieurs hôpitaux pour les foules d'infirmes et de malades ; l'enceinte de ce monastère ne renfermait pas moins de quatre églises.
DIEU récompensa l'immense charité de son serviteur. Certain jour, il .y eut cent tables dressées dans le monastère pour les étrangers; la Providence pourvoyait à tous les besoins. Une fois, les provisions étant épuisées, les frères se mirent à murmurer; Théodose leur dit : « Confiance, DIEU ne nous oubliera pas. »
Bientôt arrivèrent des mulets chargés de vivres. Le saint vit venir avec joie la mort, dans la pensée de laquelle il avait puisé le principe d'une vie si parfaite, et son âme s'envola au ciel chargée de mérites. C'était en l'an 529 ; il avait cent six ans.
Une des choses les plus remarquables dans la vie des saints moines, c'est l'influence extraordinaire qu'ils ont souvent exercée sur leur époque. Ce n'étaient pas seulement les religieux placés sous leur conduite, qu'ils entraînaient à la sainteté par leurs conseils et leurs exemples ; mais ils ramenaient à DIEU une foule de pécheurs et portaient, un grand nombre de chrétiens à la pratique de la perfection.
Pratique. Prenez pour conseillère de votre vie la pensée de la mort.
II le fit monter sur la haute colonne qui lui servait de demeure, le bénit et lui annonça qu'il serait le père d'un grand peuple de moines.
Théodose, après son pèlerinage, se fixa dans la terre sainte et chercha la solitude sur une haute montagne, où il vécut dans les jeûnes et la prière. L'éclat de sa vertu lui attira des disciples ; il en reçut d'abord un tout petit nombre, mais bientôt sa charité lui fit accepter tous les sujets de bonne volonté.
Il les exerçait à la vertu par la parole et par l'exemple. Pour leur rendre toujours présente la pensée de la mort, il leur fit creuser une tombe; puis, se tenant au milieu d'eux, il leur dit en souriant : « Voici tout prêt le lieu du repos, qui de nous en fera la dédicace? » Un prêtre, nommé Basile, fléchit le genou : « Veuillez me bénir, mon père, ce sera moi ! » On lut pendant quarante jours l'office des funérailles, et au quarantième jour, sans fièvre, sans douleur, sans agonie, Basile s'endormit doucement du dernier sommeil.
Théodose, sur un avis céleste, fit bâtir un monastère si vaste, qu'il avait l'aspect d'une cité. Outre les bâtiments réservés aux moines, il y avait de grands établissements pour tous les métiers et plusieurs hôpitaux pour les foules d'infirmes et de malades ; l'enceinte de ce monastère ne renfermait pas moins de quatre églises.
DIEU récompensa l'immense charité de son serviteur. Certain jour, il .y eut cent tables dressées dans le monastère pour les étrangers; la Providence pourvoyait à tous les besoins. Une fois, les provisions étant épuisées, les frères se mirent à murmurer; Théodose leur dit : « Confiance, DIEU ne nous oubliera pas. »
Bientôt arrivèrent des mulets chargés de vivres. Le saint vit venir avec joie la mort, dans la pensée de laquelle il avait puisé le principe d'une vie si parfaite, et son âme s'envola au ciel chargée de mérites. C'était en l'an 529 ; il avait cent six ans.
Une des choses les plus remarquables dans la vie des saints moines, c'est l'influence extraordinaire qu'ils ont souvent exercée sur leur époque. Ce n'étaient pas seulement les religieux placés sous leur conduite, qu'ils entraînaient à la sainteté par leurs conseils et leurs exemples ; mais ils ramenaient à DIEU une foule de pécheurs et portaient, un grand nombre de chrétiens à la pratique de la perfection.
Pratique. Prenez pour conseillère de votre vie la pensée de la mort.
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