samedi 1 mai 2010

01er Mai - SAINT JOSEPH, Artisan. Patron du Travail, Epoux de la Bienheureuse Vierge Marie

La fête de SAINT JOSEPH ARTISAN, fixée au 1er mai par le pape Pie XII, succède à la solennité de saint Joseph qui se célébra jusqu'en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c'est le rôle de l'Église de lui enseigner toute sa dignité; la figure de saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de saint Joseph est une triple fête patronale: fête de l'Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail et de l'atelier. En était-il une qui fût davantage dans l'esprit de l'Évangile et dans l'esprit des temps nouveaux?


La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour l'impudence de l'homme à faire fi des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.

C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour? C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la croix.

«N'est-il pas le fils du charpentier?» disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l'époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l'ouvrier selon le Coeur de Dieu.


Modèle de travail, de fidélité, de dévouement, Joseph était prédestiné à devenir le patron de tous les travailleurs. Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth. Le souci de l'accomplissement de la Volonté du Père qui a dit: «Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front,» animait l'âme de Joseph artisan.

Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme.


Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir. Comme saint Joseph artisan, imprégnons notre travail de foi, d'espérance et de charité afin d'obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. A l'exemple du saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.

http://www.magnificat.ca/cal/fran/05-01.htm

Septième leçon. Le jour du sabbat, il entra dans la synagogue où tous se réunissent afin d’écouter. Et tous, dans la synagogue, fixaient les yeux sur lui. Mais les uns le faisaient par dévotion, d’autres par curiosité, et d’autres l’observaient pour prendre en défaut ses paroles. Et les scribes et les pharisiens disaient au peuple qui avait déjà conçu pour lui de la foi et de la dévotion : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Ils marquent leur mépris e, le désignant sans daigner le nommer. Le Fils de Joseph : l’évangéliste est moins complet ici que dans le texte qu’il avait connu chez Matthieu aussi bien que chez Marc : « N’est-ce pas là le fils du charpentier ? N’est-ce pas là le charpentier, le fils de Marie ? » Tout cela est dit avec mépris.



R/. Jésus, lors de ses débuts, avait environ trente ans. * Et il passait pour le fils de Joseph, alléluia. V/. Or Joseph était charpentier, l’époux de la Vierge Marie, de laquelle est né le Christ. * Et.


Huitième leçon. On dit que Joseph fut charpentier, gagnant sa vie par son métier et le travail de ses mains, au lieu de manger son pain dans le loisir et les délices, comme faisaient les scribes et les pharisiens. Marie aussi gagnait sa vie par sa quenouille et par l’habileté de ses mains. Le sens est donc celui-ci : Cet homme de méprisable et très pauvre extraction, ce ne peut être le Christ Seigneur, qui a reçu l’onction divine. Et par conséquent on ne doit pas ajouter foi à un homme aussi grossier et aussi bas.


R/. D’où lui viennent cette sagesse et ces pouvoirs miraculeux ? * N’est-ce pas là le fils du charpentier ? Alléluia. V/. On parlait ainsi dans la ville de Nazareth. * N’est-ce pas là. Gloire au Père. * N’est-ce pas là.


Neuvième leçon. Cependant le Seigneur était charpentier. Car le prophète a dit de lui : « C’est toi gui agenças l’aurore et le soleil. » On trouve le même ton méprisant dans le livre des Rois, où des gens disent de Saül élevé à la royauté : « Qu’est-il arrivé au fils de Cis ? Saul est-il aussi parmi les prophètes ? » Une courte phrase contient donc un grand mépris. Or le Seigneur dit : « En vérité, je vous le dis, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. » Le Seigneur, ici, se déclare prophète. Car lui qui connaît tout par sa divinité ne reçoit aucune révélation par l’inspiration. Ce qu’il appelle sa patrie c’est, au sens étroit, le lieu où il fut conçu et élevé. Il ne fut pas bien reçu par les gens de son village qui étaient animés de haine envers lu


Sur INTROIBO: http://www.introibo.fr/01-05-St-Joseph-artisan
http://www.introibo.fr/11-05-Sts-Philippe-et-Jacques

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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