samedi 4 décembre 2010

04 DECEMBRE - SAINT JEAN DAMASCENE, Docteur de l'Eglise / SAINTE BARBE, Vierge et Martyre

SAINT JEAN DAMASCENE 
(+ 753)
Jean Mansour est né à Damas en Syrie, dans une famille de fonctionnaires des impôts, arabe et chrétienne. Son grand-père et son père ont servi successivement sous les Perses, les Byzantins et les Arabes.

Mansour, à son tour, supervise durant des années, la perception des impôts que les chrétiens doivent à l'émir de Damas. Vers 720, le nouveau calife décide d'islamiser son administration et en chasse les chrétiens. Mansour a 45 ans et il est désormais sans travail.


Cette liberté lui permet de se rendre en Palestine où il entre au monastère de Mar Saba (saint Sabas) entre Jérusalem et Bethléem.


Devenu prêtre, il prend le nom de Jean et partage désormais sa vie entre la prédication à Jérusalem où le patriarche l'a choisi comme conseiller théologique et l'étude dans son monastère.


Son principal écrit, la "Source de la connaissance", résume toute la théologie byzantine. Il est aussi un grand défenseur des images saintes lors de la première crise iconoclaste. On lui doit de nombreux topiaires, des hymnes et des poèmes.


C'est lui composa le canon que la liturgie chante à Pâques et il rédigea la plupart des hymnes de l'Octoèque (hymnes pour les dimanches selon les huit tons musicaux) en l'honneur de la résurrection du Seigneur.


Le Pape Léon XIII l'a proclamé docteur de l'Eglise en 1890.


"Ce n’est pas la matière que j’adore mais le créateur de la matière qui, à cause de moi, s’est fait matière, a choisi sa demeure dans la matière. Par la matière, il a établi mon salut. En effet, "le Verbe s’est fait chair et il a dressé sa tente parmi nous"… Cette matière, je l’honore comme prégnante de l’énergie et de la grâce de DIEU."

(Saint Jean Damascène, à propos des icônes - Discours sur les images) 

 0412 sur INTROIBO : Saint Pierre Chrysologue, Evêque 
Sainte Barbe, Vierge et Martyre
Saint du Jour sur Hodiemecum 
L'Evangile du Jour sur PerIpsum
  
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"



Sainte Barbe –parfois Barbara- est une sainte très populaire et qui mérite d'être plus connue. Elle naquit aux environs de Nicomédie et fut martyre vers l'an 255. Son père, homme puissant et brutal, très ennemi des chrétiens, avait mis tout son farouche orgueil en cette fille et la gardait avec un soin jaloux.

Prédestinée de DIEU, l'enfant eut, malgré la surveillance paternelle, la joie d'être instruite dans la religion chrétienne et consacra sa virginité à JÉSUS-CHRIST. Dioscore (c'était le nom de son père) ne s'aperçut des sentiments de la jeune fille qu'au moment où elle refusa obstinément le riche mariage dont on lui offrait là perspective.

Le barbare, saisi de fureur, se précipita sur elle pour la transpercer; mais Barbe s'enfuit en pénétrant, par miracle, à travers un rocher. Peu après, la courageuse vierge, découverte dans la retraite où elle s'était cachée, fut amenée à Dioscore, qui la conduisit lui-même à Marcien, préteur de la ville, en le priant d'user contre elle de toute la rigueur des lois.

Marcien prit d'abord en pitié cette délicate enfant et l'interrogea doucement, mais il en reçut des réponses qui lui donnèrent peu d'espoir sur le succès de sa procédure. Barbe fut frappée d'abord à coups de nerfs, et bientôt son corps si tendre ne présenta qu'une plaie sanglante. JÉSUS la visita la nuit suivante dans son noir cachot, guérit ses plaies et lui promit son assistance pour de nouveaux combats.

Le lendemain, sa fermeté la fit condamner à être déchirée par des peignes de fer et brûlée avec des torches ardentes. La douce victime endura tout, le sourire sur les lèvres, toute ravie en son SAUVEUR. Tout à coup, du sein de la foule, une femme nommée Julienne s'écria, à la vue de tant de constance : «Moi aussi, je suis chrétienne ! » et elle reçut sans tarder le sanglant baptême du martyre.

La foule des païens commençait à s'émouvoir d'un si étonnant spectacle. Le juge résolut donc de tenter un supplice plus horrible que tous les autres pour la pudeur de la vierge. Il la fit dépouiller complètement pour lui faire traverser avec ignominie les rues de la ville, pendant que les bourreaux la fouetteraient cruellement.

Barbe leva les yeux vers le SEIGNEUR et le supplia de protéger son corps contre la profanation des regards impudiques. Aussitôt un globe de feu descendit du ciel et l'enveloppa d'un vêtement de lumière, qui la rendit invisible à tous les regards. Le juge, saisi de terreur, se hâta de lui faire trancher la tête.

Mais Dioscore était là, endurci de plus en plus et au paroxysme de la rage : « C'est à moi de la frapper ! » s'écrie-t-il ; et saisissant son épée, il tranche la tête de l'innocente victime agenouillée devant lui. Sainte Barbe est la patronne de tous les corps de métiers qui ont à redouter la foudre ou le feu ; on l'invoque aussi contre la mort subite et sans sacrements.

Pratique: Cherchez à plaire avant tout à DIEU, et aux créatures uniquement pour DIEU.


03 DÉCEMBRE - SAINT FRANCOIS-XAVIER, Apôtre des Indes et du Japon



"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

François Xavier naquit dans la Navarre, l'an 1506. Après de brillantes études au collège Sainte-Barbe, à Paris, il enseigna la philosophie avec un succès qui, en lui attirant les applaudissements, développa l'orgueil dans son cœur. Ignace de Loyola, converti, étant venu à Paris pour perfectionner ses études, et cherchant à recruter des compagnons d'élite pour jeter les bases de la Compagnie de JESUS, s'éprit d'amitié et d'admiration pour ce jeune homme, en lequel il n'eut pas de peine à reconnaître une âme capable de grandes choses : « Que sert à l'homme de gagner l'univers, s'il perd son âme? » disait-il souvent à Xavier, après avoir gagné sa confiance.

Ce langage tout d'abord ne toucha pas le cœur du jeune ambitieux; mais un jour enfin, la grâce acheva son œuvre, et Xavier fut terrassé comme Ignace. Le 15 août 1534, sept jeunes gens, parmi lesquels étaient Ignace et Xavier, prononçaient leurs vœux dans une chapelle souterraine de l'église de Montmartre. Les Jésuites étaient fondés.

Quelques années plus tard Xavier, devenu prêtre, sanctifié par les jeûnes et l'oraison, était prêt pour la mission extraordinaire que DIEU lui avait départie. Il avait souvent été averti, par des songes mystérieux, qu'il devait être l'apôtre d'innombrables idolâtres. Quelle fut sa joie quand Ignace le désigna pour la mission des Indes !

Il commença par un sacrifice héroïque, en passant près du château paternel sans s'y arrêter pour voir sa famille bien-aimée. Son séjour sur le vaisseau fut un véritable apostolat auprès des matelots. En arrivant à Goa, capitale des Indes, il salua avec des larmes de joie cette terre promise après laquelle il soupirait depuis si longtemps.

Xavier commença par la conversion de Goa, où les Portugais avaient déshonoré le christianisme par tous les vices. Une mission finie, une autre l'appelait ; l'ambition du salut des âmes était insatiable dans son cœur. Il rencontra des difficultés incroyables, l'ignorance des langues, l'absence de livres en langues indigènes, les persécutions, la défiance et la rivalité des ministres païens.

Xavier, par son énergie et le secours de DIEU, triompha de tout ; DIEU lui donna le don des langues, le pouvoir d'opérer des miracles sans nombre, parmi lesquels plusieurs résurrections de morts. Il évangélisa, en onze années, cinquante-deux royaumes et baptisa une multitude incalculable d'infidèles.

Son plus beau et son plus difficile triomphe fut la conquête du Japon.

Il rêvait de convertir la Chine et de rentrer en Europe par les pays du Nord, quand DIEU appela au repos, à l'âge de quarante-six ans, le 2 décembre 1552, cet incomparable conquérant des âmes qu'on a justement surnommé l'apôtre des Indes et du Japon.

Pratique : Allez puiser, comme saint François Xavier, un zèle ardent au pied des autels.

 
Sur INTROIBO : Saint François d'Assise 


L'Evangile du Jour sur PerIpsum         son Commentaire par Saint Bernard    

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

Aucun commentaire: