"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
SAINT AMBROISE était fils d'un préfet des Gaules ; il naquit vers l'an 335. Étant encore au berceau, il dormait un jour, quand soudain des abeilles vinrent voltiger autour de lui et pénétrèrent dans sa bouche ouverte, puis s'élevèrent bien haut vers le ciel : c'était le présage de son éloquence et de sa grandeur futures.
Quelques années plus tard il prédit lui-même, sans peut-être le comprendre, son avenir ; car, s'étant aperçu que sa mère et sa sœur baisaient la main de l'évêque, à l'église, il leur dit naïvement : « Baisez-moi aussi la main, je serai évêque un jour. »
Ambroise était gouverneur de Milan, quand le peuple, réuni à l'église, semblait prêt à faire une sédition pour obtenir un évêque, dont il était privé depuis vingt ans par la faute des hérétiques. Le magistrat se rendit à l'église pour calmer la foule ; mais voici qu'un enfant l'interrompit et cria : « Ambroise évêque! »
C'était la voix du Ciel; celle du peuple y répondit, et le temple retentit de ce cri répété avec enthousiasme « Ambroise évêque ! Ambroise évêque ! » Ambroise proteste ; il objecte qu'il n'est que catéchumène, il se fraye un passage à travers la foule et s'esquive en son palais; mais la foule le suit, déjoue tous ses stratagèmes et répète cent fois le même cri.
Il s'enfuit à cheval pendant la nuit, mais perd son chemin, et à son grand étonnement se retrouve le matin à son point de départ. On sait comment le nouvel évêque comprit la mission qu'il avait reçue d'une manière si providentielle. Ambroise fut le fléau des hérétiques et le vaillant défenseur de la vraie foi.
Parmi toutes ses vertus, l'énergie, une fermeté tout apostolique, semble avoir été la principale. Un jour on vient lui apporter un ordre injuste qu'on avait fait signer à l'empereur Valentinien : « Allez dire à votre maître, répondit Ambroise, qu'un évêque ne livrera jamais le temple de DIEU. » Bientôt il apprend que les hérétiques, soutenus par l'autorité, vont s'emparer de deux basiliques : « Allez, s'écria Ambroise du haut de la chaire sacrée, dire aux violateurs des temples sacrés que l'évêque de Milan excommunie tous ceux qui prendront part au sacrilège. »
Le fait le plus célèbre, c'est le châtiment qu'il osa imposer à l'empereur Théodose. Ce prince, les mains encore souillées du sang versé au massacre de Thessalonique, se présente au seuil du temple. Mais Ambroise était là : "Arrêtez, lui dit-il; imitateur de David dans son crime, imitez-le dans sa pénitence."
Le grand évêque, le savant docteur, l'orateur éloquent, le saint, rendit son âme à DIEU le 4 avril 375.
Pratique: Soyez indulgent, mais juste, et ne cédez jamais les droits de DIEU; évitez la faiblesse de caractère, si commune en nos jours troublés.
Quelques années plus tard il prédit lui-même, sans peut-être le comprendre, son avenir ; car, s'étant aperçu que sa mère et sa sœur baisaient la main de l'évêque, à l'église, il leur dit naïvement : « Baisez-moi aussi la main, je serai évêque un jour. »
Ambroise était gouverneur de Milan, quand le peuple, réuni à l'église, semblait prêt à faire une sédition pour obtenir un évêque, dont il était privé depuis vingt ans par la faute des hérétiques. Le magistrat se rendit à l'église pour calmer la foule ; mais voici qu'un enfant l'interrompit et cria : « Ambroise évêque! »
C'était la voix du Ciel; celle du peuple y répondit, et le temple retentit de ce cri répété avec enthousiasme « Ambroise évêque ! Ambroise évêque ! » Ambroise proteste ; il objecte qu'il n'est que catéchumène, il se fraye un passage à travers la foule et s'esquive en son palais; mais la foule le suit, déjoue tous ses stratagèmes et répète cent fois le même cri.
Il s'enfuit à cheval pendant la nuit, mais perd son chemin, et à son grand étonnement se retrouve le matin à son point de départ. On sait comment le nouvel évêque comprit la mission qu'il avait reçue d'une manière si providentielle. Ambroise fut le fléau des hérétiques et le vaillant défenseur de la vraie foi.
Parmi toutes ses vertus, l'énergie, une fermeté tout apostolique, semble avoir été la principale. Un jour on vient lui apporter un ordre injuste qu'on avait fait signer à l'empereur Valentinien : « Allez dire à votre maître, répondit Ambroise, qu'un évêque ne livrera jamais le temple de DIEU. » Bientôt il apprend que les hérétiques, soutenus par l'autorité, vont s'emparer de deux basiliques : « Allez, s'écria Ambroise du haut de la chaire sacrée, dire aux violateurs des temples sacrés que l'évêque de Milan excommunie tous ceux qui prendront part au sacrilège. »
Le fait le plus célèbre, c'est le châtiment qu'il osa imposer à l'empereur Théodose. Ce prince, les mains encore souillées du sang versé au massacre de Thessalonique, se présente au seuil du temple. Mais Ambroise était là : "Arrêtez, lui dit-il; imitateur de David dans son crime, imitez-le dans sa pénitence."
Le grand évêque, le savant docteur, l'orateur éloquent, le saint, rendit son âme à DIEU le 4 avril 375.
Pratique: Soyez indulgent, mais juste, et ne cédez jamais les droits de DIEU; évitez la faiblesse de caractère, si commune en nos jours troublés.
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