O radix Iesse, * qui stas in signum populórum, super quem continébunt reges os suum, quem Gentes deprecabúntur : veni ad liberándum nos, iam noli tardáre.
O Racine de Jessé, * qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront leur bouche, et dont les Nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus.
Pour l’introduction de Dom Guéranger aux Grandes Antiennes O, on se reportera ici.
Vous voici donc en marche, ô Fils de Jessé, vers la ville de vos aïeux. L’Arche du Seigneur s’est levée et s’avance, avec le Seigneur qui est en elle, vers le lieu de son repos. « Qu’ils sont beaux vos pas, ô Fille du Rot, dans l’éclat de votre chaussure » [4], lorsque vous venez apporter leur salut aux villes de Juda ! Les Anges vous escortent, votre fidèle Époux vous environne de toute sa tendresse, le ciel se complaît en vous, et la terre tressaille sous l’heureux poids de son Créateur et de son auguste Reine. Avancez, ô Mère de Dieu et des hommes, Propitiatoire tout-puissant où est contenue la divine Manne qui garde l’homme de la mort ! Nos cœurs vous suivent, vous accompagnent, et, comme votre Royal ancêtre , nous jurons « de ne point entrer dans notre maison, de ne point monter sur notre couche, de ne point clore nos paupières, de ne point donner le repos à nos tempes, jusqu’à ce que nous ayons trouvé dans nos cœurs une demeure pour le Seigneur que vous portez, une tente pour le Dieu de Jacob. » Venez donc, ainsi voilé sous les flancs très purs de l’Arche sacrée, ô rejeton de Jessé, jusqu’à ce que vous en sortiez pour briller aux yeux des peuples, comme un étendard de victoire. Alors les rois vaincus se tairont devant vous, et les nations vous adresseront leurs vœux. Hâtez-vous, ô Messie ! Venez vaincre tous nos ennemis, et délivrez-nous.
RÉPONS DE L’AVENT.
(Bréviaire Ambrosien, VI° Dimanche de l’Avent.)
(Bréviaire Ambrosien, VI° Dimanche de l’Avent.)
R/. Heureux le sein de la Vierge Marie qui porta le Dieu invisible ! Celui que sept trônes ne peuvent contenir a daigne habiter en elle ; * Et elle le portait comme un léger fardeau dans son sein. V/. Le Seigneur lui a donné le trône de David son père ; il régnera dans la maison de Jacob à jamais ; son règne n’aura pas de fin. * Et Marie le portait comme un léger fardeau dans son sein.
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
Pour l’introduction de Dom Pius Parsch aux Grandes Antiennes O, on se reportera ici.
Viens, délivre-nous, ne tarde plus.
Le Messie circule à travers l’histoire des rois de Juda. Les victoires d’un David sur les peuples symbolisent sa victoire libératrice sur le Golgotha et dans chacune de nos âmes. L’antienne s’inspire des deux passages d’Isaïe sur la racine de Jessé : a) le rameau (Marie) et la fleur (le Christ). La Vierge mettra au monde le Messie attendu ; b) le rameau devient un arbre de vie et un signe pour les peuples. Le petit Roi étend déjà les bras pour attirer tout le monde à lui quand il sera sur la Croix. Les rois lèvent les yeux et contemplent ce signe avec étonnement et silence.
Dom Adrien Nocent, Contempler sa Gloire
Pour l’introduction de Dom Nocent aux Grandes Antiennes O, on se reportera ici.
C’est principalement du chapitre 11 d’Isaïe que s’inspire cette antienne. Il y voit le Messie qui se dresse comme le « signal des peuples ». On se rappelle le texte de l’Évangile de Jean : « Lorsque j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi. Il signifiait par là de quelle mort il allait mourir » (Jean 12, 33). Cette mort sera un triomphe qui rendra muets les grands de la terre. Les nations païennes elles-mêmes invoqueront le Sauveur. « Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme le signal des peuples. Elle sera recherchée par les nations et sa demeure sera glorieuse » (Is. 11, 10).
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