"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
La
vie de cette Sainte est l'une des plus prodigieuses, par les
ravissements, les extases, les grâces extraordinaires de tout genre qui
la remplissent. Catherine naquit à Florence en 1522.
Dès l'âge de trois ans, on la voyait s'exercer à la prière,
rechercher la solitude et le silence pour s'y livrer plus à l'aise, et
sa prière était si recueillie, qu'elle y paraissait l'esprit absorbé en
DIEU et comme plongée dans la contemplation de ses mystères.
La Passion de JÉSUS-CHRIST était déjà l'objet des vives ardeurs
de son amour, et elle préludait par ses exercices enfantins à cette
admirable dévotion envers JÉSUS crucifié, qui est le caractère le plus
éclatant de sa vie.
Elle prit le voile à treize ans, chez les Dominicaines. C'est à
l'âge de dix-neuf ans qu'elle reçut cette grâce inouïe de voir changer
par NOTRE-SEIGNEUR son cœur en celui de Marie.
Quelques mois après, elle eut une mémorable extase de la
Passion, qui dura vingt-huit heures, et dans laquelle elle assista
successivement au détail de toutes les scènes de la Passion du SAUVEUR,
paraissant elle-même, par ses gestes, subir chacun des supplices dont
elle était témoin. Ce spectacle devait se renouveler toutes les semaines
pendant les douze dernières années de sa vie. On entendait, dans ces
extases, la sainte pousser des exclamations de douleur et d'amour.
Quelle impression pour les innombrables témoins de ces merveilles !
Le cachet de la vertu véritable, c'est l'humilité ; un seul fait montrera que Catherine était
bien conduite par l'esprit de DIEU. Elle avait appris que ses sœurs
s'étaient plu à écrire, pour en garder le souvenir, la relation de
toutes les grâces et faveurs extraordinaires dont le Ciel l'avait
comblée.
Elle n'eut point de repos avant d'avoir mis la main sur tous ces
écrits. Un jour, pendant que ses sœurs étaient à l'office, elle entra
dans leurs cellules, s'empara de tous les manuscrits qu'elle put
rencontrer, les mit dans un sac, et les portant à la sœur boulangère,
qui chauffait le four : "Tenez, lui dit-elle, brûlez vite tout ceci, car
malheur à nous si on le trouvait dans la maison !"
Sa bienheureuse mort arriva le 2 février 1589. La dernière
prière qu'on entendit expirer sur ses lèvres fut le Pater Noster. Le
couvent retentit alors des chants harmonieux des Anges. En différents
lieux, de saints personnages eurent la vision d'une magnifique
procession de saints et de saintes ; au bout du cortège, JÉSUS
conduisait en triomphe sa glorieuse épouse.
Pratique. Cachez les grâces de DIEU sous le voile de l'humilité.
"O Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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