"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
SAINT FAUSTIN et SAINT JOVITE étaient
frères et appartenaient à une famille distinguée de la Lombardie. Dès
leur jeunesse, ils furent remarquables par leur piété et par leur zèle,
non moins que par leur amitié mutuelle : on ne vit jamais deux frères si
unis de sentiments et d'inclinations.
Faustin était prêtre et Jovite diacre,
quand l'empereur Adrien raviva la persécution contre les chrétiens. Ils
furent les premiers dénoncés, à cause de leur ardeur à prêcher
JÉSUS-CHRIST, et conduits près de l'empereur dans un temple du soleil,
pour assister au sacrifice : "Adorez le soleil, leur dit-il, si vous
voulez continuer de vivre et d'être heureux. — Nous n'adorerons que le
DIEU vivant qui a créé le soleil pour éclairer le monde.
La statue que leur montrait l'empereur était fort brillante et environnée de rayons d'or. Jovite, la
fixant, s'écria : « Oui, nous adorons le DIEU qui règne dans le ciel et
le Créateur du soleil. Pour toi, vaine statue, deviens à l'instant même
toute noire, pour la confusion de ceux qui t'adorent. » A sa parole, la
statue perdit son éclat et devint noire, comme l'avait demandé le saint
martyr.
L'empereur commanda de la nettoyer ; mais à peine les prêtres
païens y eurent-ils touché, qu'elle tomba en cendres. Irrité, il
ordonna alors de jeter les deux frères aux bêtes féroces. A peine
étaient-ils entrés dans l'amphithéâtre, que quatre lions lâchés pour les
dévorer, vinrent se coucher à leurs pieds, et qu'ensuite les ours et
les léopards s'approchèrent d'eux avec la douceur des agneaux.
Jetés dans un sombre cachot, ils y furent laissés sans
nourriture. Les anges descendirent du ciel, éclairèrent leurs ténèbres
et leur rendirent la force et la joie pour de nouveaux combats.
On voulut faire brûler vifs les saints martyrs, les flammes les
respectèrent. L'empereur, effrayé de tous ces prodiges, employa contre
eux tous les raffinements de la cruauté ; mais ils demeurèrent fermes
dans leur foi, et leur courage joint à leurs miracles, convertit un
grand nombre d'infidèles.
On essaya de les faire périr en les jetant à la mer ; les flots
les portèrent doucement au rivage. Enfin, ils furent reconduits à
Brescia, leur ville natale afin que ceux qui avaient été convertis par
leur sainte vie et par leur courage fussent ébranlés et ramenés au
paganisme par leur mort cruelle.
Mais DIEU tourna le projet des tyrans à la gloire de Son nom ;
car les corps des saints martyrs devaient demeurer dans cette ville
comme une nouvelle preuve de la foi et comme un appel permanent à la
défense de la religion de JESUS-CHRIST.
Condamnés à mourir par le glaive, Faustin et Jovite se mirent à genoux, et c'est dans l'attitude de la prière qu'ils eurent la tête tranchée, le 15 février de l'an 120 ou 122.
La foi se ravive à la lecture des Actes héroïques des martyrs.
Pratique. Souvenez-vous que tout chrétien doit suivre son Maître au Calvaire.
"O Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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