"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
Docteur de l'Église
1226 – 1274
1226 – 1274
SAINT THOMAS D'AQUIN naquit
au château de Rocca-Secca, près de la petite ville d'Aquino, dans le
royaume de Naples, la même qui vit descendre au tombeau Saint François
d'Assise, et Saint Louis monter sur le trône de France.
Il fut le plus grand homme de son époque et l'une des plus éclatantes lumières de l'Église dans tous les temps.
Un fait
charmant de son enfance nous montre déjà en lui le prédestiné de DIEU.
Il était encore au berceau, quand un jour sa nourrice voulut lui ôter de
la main un papier qu'il tenait ; mais l'enfant se mit à crier. La mère
survint ; piquée de curiosité, elle arrache enfin de force le papier des
mains de son fils, malgré ses cris et ses larmes, et elle voit avec
admiration qu'il ne contient que ces deux mots : AVE, MARIA.
Devenu plus grand, Thomas fut
élevé au mont Cassin, non loin du château familial, dans la célèbre
école des Bénédictins, et à l'âge de dix-huit ans, malgré ses parents,
il entra chez les Dominicains, à Naples.
Sa noble et
toute-puissante famille fit une guerre acharnée à sa vocation ; on
employa tout pour le perdre. Arraché à son monastère, il fut jeté en
prison dans une tour du château paternel, et on introduisit près de lui
une courtisane pour amollir son cœur.
A la vue de la tentatrice, Thomas,
sans défense, saisit dans le foyer un tison enflammé et la mit en
fuite. Il se jeta ensuite à genoux et s'endormit ; pendant son sommeil,
il vit les anges descendre du ciel pour le féliciter de sa victoire et
lui ceindre les reins, en lui disant : "Recevez de la part de DIEU le
don de chasteté perpétuelle"
Toute sa vie, il garda la plus parfaite réserve, et son confesseur put déclarer après sa mort que Thomas était
mort aussi pur qu'un enfant de cinq ans. Victorieux de tous les
obstacles, il put enfin suivre sa vocation et fit d'immenses progrès
dans les sciences.
Silencieux
an milieu de la foule des étudiants, ne conversant qu'avec DIEU, il
avait reçu le surnom de "Bœuf muet"; mais son professeur dit un jour de
lui, en public : "Vous voyez ce bœuf que vous appelez muet, eh bien ! Il
fera retentir bientôt tout l'univers de ses mugissements." Cette parole
était prophétique.
D'élève
devenu le premier des maîtres, il illustra toutes les universités où
l'obéissance le conduisit pour enseigner. Le plus grand des miracles de
sa vie, ce sont les ouvrages incomparables et immenses qu'il trouva le
temps d'écrire au milieu d'accablantes occupations.
Il entendit un jour JÉSUS-CHRIST lui adresser, du fond du tabernacle, cette parole célèbre : « Tu as bien écrit de moi, Thomas. » Ce
grand docteur, ami de Saint Louis, bras droit des papes, mourut à
quarante-neuf ans. Les faits intéressants de sa vie demanderaient un
volume entier.
Pratique. Ne passez pas un seul jour sans faire quelque lecture chrétienne.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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