"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
SAINT MICHEL des SAINTS
Trinitaire déchaussé
(1591-1624)
Trinitaire déchaussé
(1591-1624)
Il est né à Vich, en Catalogne
(Espagne), le 29 septembre 1591. Cet enfant de bénédiction méprisa le
monde avant de le connaître et dès sa plus tendre jeunesse, il fait le
vœu de chasteté perpétuelle.
A l'âge de six ans, pressé du désir de
marcher sur les traces des Saints, il courut se cacher dans une
caverne. Il s'y livrait à de pieuses méditations sur les souffrances de
NOTRE-SEIGNEUR, lorsqu'il fut découvert et obligé à revenir chez lui. En
rentrant sous le toit paternel, Michel ne diminua en rien la sévérité du genre de vie qu'il s'était proposé de suivre.
Il jeûnait trois fois la semaine, couchait sur des sarments, n'avait
qu'une pierre pour oreiller et prenait fréquemment la discipline. Ses
mortifications étaient si rigoureuses qu'on a peine à comprendre comment
un âge aussi tendre a pu les supporter.
Michel n'avait
que douze ans lorsqu'il prit la ferme résolution d'embrasser l'état
religieux. Il se rendit à Barcelone et se présenta chez les Trinitaires
qui l'admirent au noviciat. Dès qu'il eut atteint l'âge fixé par les
canons de l'Église, il fit ses vœux le 30 septembre 1607.
Peu de mois après, il apprit que le
bienheureux Jean-Baptiste de la Conception venait d'entreprendre la
réforme de l'Ordre de la Sainte Trinité. Il se hâta d'aller se joindre
aux fervents religieux qui secondaient le zélé réformateur. Il se
distingua bientôt par son ardeur à pratiquer la Règle primitive de
l'institut que les réformés observaient dans toute sa rigueur.
Sa fidélité aux moindres observances était si grande que jamais on ne
put le trouver en défaut sur aucun point de la Règle. Il ne possédait
qu'une seule tunique, ne buvait jamais de vin et passait quelquefois une
semaine entière sans prendre aucune nourriture. Il donnait très peu de
temps au sommeil, et passait le reste de la nuit dans la contemplation
des choses célestes.
On a écrit qu'il passait des heures et des heures agenouillé devant
le Saint Sacrement à la chapelle et qu'il fut souvent favorisé d'extases
et de visions célestes pendant qu'il célébrait les saints mystères.
Mais quelles que soient les consolations célestes que Saint Michel des Saints goûta
dans les exercices de piété, il savait s'en arracher pour remplir les
devoirs imposés par la charité. Il passait un temps considérable au
confessionnal, dévoué tout entier au service des âmes.
Aux yeux de tous, de son vivant même, il a paru être un véritable
Saint. On l'appelait: la fleur des Saints, d'où provient sans doute le
nom de Michel des Saints que lui connaît la postérité. Son mérite le fit choisir par deux fois pour gouverner des maisons de son Ordre. Il est mort âgé de trente-trois ans, le 10 avril 1625.
Résumé o.d.m. d'après les Petits Bollandistes, Paris, 1874, tome VIII, p. 61-63
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SAINT FULBERT
Évêque de Chartres
(mort en 1028 ou 1030)
(mort en 1028 ou 1030)
Saint Fulbert, l'un
des plus grands et des plus saints évêques de Chartres, fut aussi le
premier savant de son époque; l'un de ses biographes dit, en effet,
qu'il surpassait facilement tous ses contemporains, tant dans la
connaissance des Saintes Écritures que dans les sciences profanes.
Son humilité, qui brille à chaque page de ses lettres, ne fait
qu'ajouter à son rare mérite: "Je suis, écrivait-il, le très petit
évêque d'une très grande Église." -- "Je suis un homme rempli de
misères, incapable de me conduire moi-même et néanmoins chargé de
conduire les autres dans les voies du salut."
Il fut le modèle des pasteurs, par son zèle à défendre les intérêts
de l'Église. Sans négliger le gouvernement de son peuple, il trouvait du
temps pour composer de pieux ouvrages. Ses sermons en l'honneur de la
Sainte Vierge, pour Laquelle il avait une dévotion particulière, sont
très remarquables; jamais il n'était plus éloquent en chaire que quand
il exhortait son peuple au culte et à l'amour de Marie.
L'auguste Mère de DIEU Se plut à récompenser sa piété par des faveurs
extraordinaires. Dans une maladie très grave, Marie fit couler sur ses
lèvres un baume céleste, et le mal disparut.
Une des gloires de Fulbert,
c'est la construction de la cathédrale de Chartres, qui subsiste
encore. L'ancienne ayant été détruite par un effroyable incendie, il
employa au temple magnifique qu'il fit construire tout ce qu'il
possédait; les largesses royales affluèrent de toutes parts. Il
s'appliqua ensuite à faire honorer DIEU dans ce temple par
des chants harmonieux et des cérémonies majestueuses, convaincu que le
peuple trouve là une excitation une excitation puissante à la vertu et à
la piété.
On rapporte que Saint Fulbert avait
un talent spécial pour consoler les personnes affligées. Après
vingt-deux ans d'épiscopat, l'illustre pontife plein de mérites entendit
enfin ces paroles du Maitre : Courage, bon et fidèle serviteur, entrez
dans la gloire du Seigneur.
C'est dans la crypte de cette cathédrale insigne qu'est honorée
Notre-Dame-de-sous-terre, dont l'histoire merveilleuse remonterait au
temps des Druides, et dont l'image était dédiée à la Vierge qui devait
enfanter: Virgini pariturae.
Pratique : Ne vous enorgueillissez point de vos œuvres. Rapportez tout à DIEU.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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