SAINT JOSEPH descendait de la race royale de David. On croit généralement qu'en vue de la mission sublime que le Ciel lui destinait, il fut sanctifié avant sa naissance. Nul ne peut douter que Joseph ne fût préparé à son sublime ministère quand la Providence, qui dirige tous les événements, unit son sort à celui de Marie.
L'Évangile est très sobre de détails sur Saint Joseph, et on y voit tout résumé en ces mots : « II était juste. » Mais que ces mots couvrent de merveilles, puisque les docteurs s'accordent à dire que Saint Joseph tient le premier rang parmi tous les saints !
Son père l'éleva, d'après la tradition, dans l'état modeste de charpentier ; il pouvait avoir, selon de sérieux auteurs, une cinquantaine d'années, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque la volonté de DIEU lui confia la Très Sainte Vierge.
Cette union, belle devant les anges, dit Saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes. DIEU voulut que le mystère de l'Annonciation demeurât quelque temps caché à Saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la virginité de la Mère et de la conception miraculeuse du Fils.
L'avertissement d'un Ange dissipa toutes ses craintes. Quelle fut alors sa joie, et comme il fut heureux de faire part à Marie de la communication céleste qu'il avait reçue pendant son sommeil ! Qui dira ce que Joseph depuis lors montra de respect, de vénération, de tendresse pour celle qui bientôt allait donner au monde le SAUVEUR promis à l'univers, annoncé par les prophètes et attendu par les patriarches.
Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethlehem ! Combien plus encore il lui fut utile dans la fuite en Egypte ! Joseph se montra toujours pour la Mère de DIEU l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué. Imaginons-nous les progrès que dut faire en vertu Saint Joseph vivant à Nazareth dans la compagnie de JESUS et de Marie. Quel délicieux intérieur! Quelle sainte maison que cette modeste demeure! Que de mystère dans cette vie cachée où un DIEU travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un DIEU visible à ses yeux et devenu son fils adoptif!
Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de JESUS et de Marie.
C'est à bon droit que Saint Joseph porte le titre glorieux de Patron de l'Église universelle, et que son nom, dans la dévotion chrétienne, est devenu inséparable des noms de JESUS et de Marie.
On l'invoque aussi comme patron de la bonne mort.
Pratique. Ayez une dévotion toute spéciale à Saint Joseph; instruisez-vous de toutes les pratiques de sa dévotion.
L'Évangile est très sobre de détails sur Saint Joseph, et on y voit tout résumé en ces mots : « II était juste. » Mais que ces mots couvrent de merveilles, puisque les docteurs s'accordent à dire que Saint Joseph tient le premier rang parmi tous les saints !
Son père l'éleva, d'après la tradition, dans l'état modeste de charpentier ; il pouvait avoir, selon de sérieux auteurs, une cinquantaine d'années, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque la volonté de DIEU lui confia la Très Sainte Vierge.
Cette union, belle devant les anges, dit Saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes. DIEU voulut que le mystère de l'Annonciation demeurât quelque temps caché à Saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la virginité de la Mère et de la conception miraculeuse du Fils.
L'avertissement d'un Ange dissipa toutes ses craintes. Quelle fut alors sa joie, et comme il fut heureux de faire part à Marie de la communication céleste qu'il avait reçue pendant son sommeil ! Qui dira ce que Joseph depuis lors montra de respect, de vénération, de tendresse pour celle qui bientôt allait donner au monde le SAUVEUR promis à l'univers, annoncé par les prophètes et attendu par les patriarches.
Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethlehem ! Combien plus encore il lui fut utile dans la fuite en Egypte ! Joseph se montra toujours pour la Mère de DIEU l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué. Imaginons-nous les progrès que dut faire en vertu Saint Joseph vivant à Nazareth dans la compagnie de JESUS et de Marie. Quel délicieux intérieur! Quelle sainte maison que cette modeste demeure! Que de mystère dans cette vie cachée où un DIEU travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un DIEU visible à ses yeux et devenu son fils adoptif!
Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de JESUS et de Marie.
C'est à bon droit que Saint Joseph porte le titre glorieux de Patron de l'Église universelle, et que son nom, dans la dévotion chrétienne, est devenu inséparable des noms de JESUS et de Marie.
On l'invoque aussi comme patron de la bonne mort.
Pratique. Ayez une dévotion toute spéciale à Saint Joseph; instruisez-vous de toutes les pratiques de sa dévotion.
A propos de SAINT JOSEPH
Trop de tableaux le peignent en vieillard décrépi (croyant «expliquer» une chasteté conjugale souvent attaquée). Puis à force de vie dite «cachée», on le croirait confiné dans un isolement rébarbatif. Enfin réduit au rôle de «pourvoyeur» et de «nourricier», le versement d’une «pension alimentaire» semblerait suffire à lui mériter le titre de «père»! Mari fictif, père marginal, à coups de «silence», d’«humilité» et de «soumission» mal comprise, une certaine littérature a fini par le dissoudre dans l’inconsistance.
Le presque «zéro» de ces caricatures n’est pas le vrai Joseph! Comment une jeune femme de la qualité de Marie aurait-elle pu le choisir comme amoureux et compagnon de vie? Comment le Père céleste aurait-il pu le choisir comme protecteur et père terrestre pour son Fils? Comment l'Église catholique universelle aurait-elle pu se mettre sous son patronage?
Joseph de Nazareth ne fut pas un être insignifiant. Il fut jeune homme amoureux, beau, fort, travailleur habile, décidé, courageux et persévérant. Il «prit chez lui son épouse» (Matthieu 124) et Marie eut un homme dans sa vie, un compagnon qui jusqu’au dernier souffle partagea son destin exceptionnel parce qu’il était lui-même exceptionnel.
En septembre 2005, j’ai eu la chance de participer en Allemagne à un «Symposium international sur saint Joseph» réunissant plusieurs dizaines de chercheurs du monde entier et d’y présenter une étude sur «Joseph sauveur du Sauveur». Si, dans le journal de demain, vous lisez: «Un homme risque sa vie pour sauver un bébé de quelques mois», vous allez penser : c’est un héros! C’est exactement ce que fut Joseph pour Jésus et que l’étude du contexte historique de l’enfance du Christ permet de démontrer.
Joseph ne fut pas un «zéro» mais un «héros». Digne d’admiration, de reconnaissance et de confiance en la puissance de son intercession auprès du Sauveur.
Daniel Picot, directeur
Centre de recherche et de documentation
Le presque «zéro» de ces caricatures n’est pas le vrai Joseph! Comment une jeune femme de la qualité de Marie aurait-elle pu le choisir comme amoureux et compagnon de vie? Comment le Père céleste aurait-il pu le choisir comme protecteur et père terrestre pour son Fils? Comment l'Église catholique universelle aurait-elle pu se mettre sous son patronage?
Joseph de Nazareth ne fut pas un être insignifiant. Il fut jeune homme amoureux, beau, fort, travailleur habile, décidé, courageux et persévérant. Il «prit chez lui son épouse» (Matthieu 124) et Marie eut un homme dans sa vie, un compagnon qui jusqu’au dernier souffle partagea son destin exceptionnel parce qu’il était lui-même exceptionnel.
En septembre 2005, j’ai eu la chance de participer en Allemagne à un «Symposium international sur saint Joseph» réunissant plusieurs dizaines de chercheurs du monde entier et d’y présenter une étude sur «Joseph sauveur du Sauveur». Si, dans le journal de demain, vous lisez: «Un homme risque sa vie pour sauver un bébé de quelques mois», vous allez penser : c’est un héros! C’est exactement ce que fut Joseph pour Jésus et que l’étude du contexte historique de l’enfance du Christ permet de démontrer.
Joseph ne fut pas un «zéro» mais un «héros». Digne d’admiration, de reconnaissance et de confiance en la puissance de son intercession auprès du Sauveur.
Daniel Picot, directeur
Centre de recherche et de documentation
Oratoire Saint-Joseph de Mont-Royal
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