lundi 30 mars 2009

28 MARS - SAINT GONTRAN / LA BIENHEUREUSE JEANNE-MARIE DE MAILLE


SAINT GONTRAN, petit-fils de Clovis et de Sainte Clotilde et roi de France, après des guerres continuelles avec ses frères répara ses torts par la pénitence et par la pratique des bonnes œuvres.

Il puisait dans la religion les vrais principes d'un gouvernement juste, pacifique et bienfaisant. Son règne fut accompagné d'une prospérité constante dans la paix et dans la guerre.

Il honorait les évêques comme ses pères, fondait des églises et des monastères, montrait une charité immense pour les pauvres, et, dans un temps de famine, il joignit à ses aumônes des prières et des jeûnes pour fléchir la colère de DIEU.

Il mourut en 593, avec la réputation d'un bon prince.


LA BIENHEUREUSE JEANNE-MARIE DE MAILLÉ


JEANNE-MARIE DE MAILLE naquit le 14 avril 1332, en Touraine, de très haute famille. Dès l'âge de six ans, elle se faisait remarquer par sa piété, surtout envers Marie ; à onze ans, elle fut pour la première fois ravie en extase, le jour de Noël, et Marie lui apparut tenant dans ses bras le Divin Enfant.

Une maladie, en la conduisant jusqu'aux portes du tombeau, servit à la détacher de plus en plus de la terre et à la rapprocher de DIEU. Mariée, malgré sa répugnance et malgré son vœu de chasteté, à un jeune et vertueux seigneur, elle obtint de lui de vivre dans une parfaite continence.

Leur château était le rendez-vous d'une multitude de pauvres, et les nobles châtelains étaient regardés comme la Providence de tous. Oh ! le beau rôle à remplir, et qu'il est peu compris de nos jours ! Devenue veuve après seize ans de mariage, Marie eut à subir de dures épreuves qui relevèrent rapidement à une plus haute sainteté ; elle fut chassée du château par la famille de son mari et se trouva pauvre et n'ayant pas même une pierre pour reposer sa tête.

Reçue au château paternel, elle y continua plus que jamais sa vie de charité et de prières. Quand elle allait à l'église ou en revenait dans les ténèbres, on la voyait souvent précédée d'une lumière céleste qui lui traçait la route. D'après l'ordre de la Sainte Vierge, elle entra dans le Tiers Ordre- de Saint-François et se retira dans une chétive demeure, près du couvent des Cordeliers, à Tours.

On ne sait qu'admirer le plus dans cette nouvelle vie, qui devait être pour elle définitive, — ou les effrayants excès de ses mortifications, — ou les trésors de cette charité sans bornes qui faisait d'elle la sœur, l'amie, la servante, l'esclave des pauvres, des malades et de tous les malheureux, — ou sa piété angélique, signalée par tant de miracles, — ou les faveurs sans nombre qu'elle reçut du Ciel à l'égal des plus grandes saintes, — ou les éclatantes conversions dues au zèle brûlant de son cœur d'apôtre.

Elle mourut le 1414.

Pratique :
Acceptez avec résignation les épreuves qui viennent du prochain.

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