mercredi 25 mars 2009

25 MARS - SOLENNITE DE L'ANNONCIATION DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIS
















L'ANNONCIATION DE LA SAINTE VIERGE ET L'INCARNATION DE JESUS-CHRIST double base de notre sainte religion, ne forment, pour ainsi dire, qu'un seul et inséparable mystère.

Depuis plus de quatre mille ans, la terre attendait le SAUVEUR promis ; l'heure de la délivrance a sonné enfin : voici le REDEMPTEUR ! Une scène d'une grandeur toute mystérieuse se passe dans les splendeurs du Ciel ; la Sainte et Adorable Trinité tient conseil.

Pour réparer l'injure infinie faite à la Divinité par le péché, il faut une réparation infinie et par conséquent divine ; le Fils de DIEU descendra de son trône éternel, il prendra une chair humaine et sera tout ensemble DIEU et Homme : homme parce qu'il faut une victime, DIEU parce qu'il faut une victime digne de DIEU.

Le message céleste est confié à l'archange Gabriel. Où trouvera-t-il celle qui, d'après les plans divins, doit donner naissance au Sauveur du monde? Sera-ce dans un grand empire? Non, mais dans la petite province de Galilée, perdue au milieu de l'immense empire romain.

Il faudra du moins prendre sur un trône celle qui doit devenir la mère de son DIEU ? Non encore : il y a dans la petite ville de Nazareth une humble et pauvre maison où habite une jeune vierge inconnue ; son nom est Marie; elle est la chaste épouse d'un ouvrier, le chaste Joseph.

En ce moment, elle prie à genoux et soupire peut-être après la venue du Messie promis. L'Ange soudain parait devant elle : « Je vous salue, pleine de grâce, le SEIGNEUR est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes ! » Salut magnifique, incomparable, qui ne sera jamais envoyé qu'une fois du Ciel ! Marie le reçoit avec une humilité profonde et se trouble de ces étonnantes paroles.

L'Ange ranime aussitôt la confiance de la timide vierge : « Ne crai­gnez rien, Marie, ajoute-t-il, vous avez trouvé grâce devant DIEU ; vous concevrez et vous enfanterez un Fils, à qui vous donnerez le nom de JESUS ; il sera grand, et on l'appellera le Fils du Très-Haut, et son règne n'aura pas de fin.

Quelle promesse et quel honneur ! Mais comment s'opérera cette merveille en celle qui a voué à DIEU sa virginité ? La réponse est facile à l'envoyé du Ciel : « L'ESPRIT-SAINT descendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. »

Marie n'a plus qu'à prononcer le Fiat qui va faire tressaillir la terre d'espérance : « Voici la servante du SEIGNEUR; qu'il me soit fait selon votre parole. » A cet instant béni, le mystère s'accomplit, le Verbe se fait chair, et Marie pourra entonner bientôt le cantique de la reconnaissance : « Mon âme glorifie le SEIGNEUR, et mon âme exulte en DIEU mon SAUVEUR ; à cause des grandes choses que DIEU a opérées en moi, toutes les nations m'appelleront bienheureuse. »

Pratique. Récitez souvent l'Ave Maria, et faites-le toujours avec attention, respect et piété.

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