mardi 31 mars 2009

31 MARS - BENJAMIN, Diacre et Martyr / LE BIENHEUREUX NICOLAS DE FLUE, Ermite en Suisse

L'un des plus illustres martyrs de Perse fut le diacre BENJAMIN. Ayant refusé de promettre de ne plus instruire les mages persans dans la religion chrétienne, il fut arrêté par ordre du roi, qui entreprit de l'effrayer par ses menaces.
Mais Benjamin, toujours inébranlable, fut victime de la cruauté la plus inouïe. Sa bienheureuse mort arriva l'an 424.

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LE BIENHEUREUX. NICOLAS DE FLUE
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Ermite en Suisse



Le bienheureux NICOLAS DE FLUE naquit en Suisse, de parents pieux, en 1417. Un jour, à la vue d'une flèche élancée, sur une montagne voisine, il fut épris du désir du ciel et de l'amour de la solitude. Il se maria pour obéir à la volonté formelle de ses parents et eut dix enfants.

Son mérite et sa vertu le firent choisir par ses concitoyens pour exercer des fonctions publiques fort honorables. Sa prière habituelle était celle-ci : "Mon SEIGNEUR et mon DIEU, enlevez de moi tout ce qui m'empêche d'aller à vous. Mon SEIGNEUR et mon DIEU, donnez-moi tout ce qui peut m'attirer à vous. Mon SEIGNEUR et mon DIEU, prenez-moi à moi et donnez-moi à vous."

II avait cinquante ans, quand une voix intérieure lui dit : « Quitte tout ce que tu aimes, et DIEU prendra soin de toi. » II eut à soutenir un pénible combat, mais se décida en effet à tout quitter, femme, enfants, maison, domaine, pour servir DIEU. Ce fut un jour de larmes accompagnées de résignation dans la maison de Nicolas ; il s'éloigna pieds nus, vêtu d'une longue robe de bure, un chapelet à la main, sans argent, sans provisions, en jetant un dernier regard tendre et prolongé vers les siens.

Une nuit, DIEU le pénétra d'une lumière éclatante, et depuis ce temps il n'éprouva jamais ni la faim, ni la soif, ni le froid. Ayant trouvé un lieu sauvage et solitaire, il s'y logea dans une hutte de feuillage, puis dans une cabane de pierre. La nouvelle de sa présence s'était répandue bientôt, et il se fit près de lui une grande affluence. Chose incroyable, le Saint ermite ne vécut, pendant dix-neuf ans, que de la Sainte Eucharistie ; les autorités civiles et ecclésiastiques, saisies du fait, firent surveiller sa cabane et constatèrent la merveille d'une manière indubitable.

La Suisse, un moment divisée, était menacée dans son indépendance par l'Allemagne. Nicolas de Flûe, vénéré de tous, fut choisi pour arbitre et parla si sagement, que l'union se fit, à la joie de tous, et la Suisse fut sauvée. On mit les cloches en branle dans tout le pays, et le concert de jubilation se répercuta à travers les lacs, les montagnes et les vallées, depuis le plus humble hameau jusqu'aux grandes villes.

Nicolas fut atteint, à l'âge de soixante-dix ans, d'une maladie très aiguë qui le tourmenta huit jours et huit nuits sans vaincre sa patience. Il rendit l'âme le 21 mars 1487. La Suisse l'aime et le vénère comme l'un de ses patrons les plus populaires.

Pratique. Renoncez à vous pour être à DIEU ; moins vous serez à vous, plus vous serez à DIEU.

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