Trentième jour du Mois de Marie
(avec le Saint Curé d'Ars)
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
Félix, Romain de naissance, succéda au pape saint Denis, en 269. Pendant la persécution d'Aurélien,
il soutint les fidèles par son courage, et sans verser son sang, il eut
la gloire de beaucoup souffrir pour JÉSUS-CHRIST. C'est lui qui ordonna
que la messe fût célébrée sur les tombeaux des martyrs.
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SAINTE JEANNE D'ARC
Vierge
Libératrice de la France
(1412-1431)
Sainte Jeanne d'Arc montre
une fois de plus, et d'une manière particulièrement éclatante, deux
choses: combien DIEU aime la France et comme il est vrai qu'Il Se plaît à
choisir les plus faibles instruments pour l'accomplissement des plus
grandes choses.
Jeanne d'Arc naquit
à Domremy, dans la Lorraine actuelle, le 6 janvier 1412; ses parents,
Jacques d'Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir
leur petit bien.
La première parole que lui apprit sa mère
fut le nom de JÉSUS; toute sa science se résuma dans le Pater, l'Ave, le
Credo et les éléments essentiels de la religion. Elle approchait
souvent du tribunal de la pénitence et de la Sainte Communion; tous les
témoignages contemporains s'accordent à dire qu'elle était "une bonne
fille, aimant et craignant DIEU", priant beaucoup JÉSUS et Marie. Son
curé put dire d'elle: "Je n'ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il
n'y a pas sa pareille dans toute la paroisse."
SAINTE JEANNE D'ARC
La
France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs
alliés; la situation du roi Charles VII était désespérée. Mais DIEU Se
souvint de Son peuple, et afin que l'on vît d'une manière évidente que
le salut venait de Lui seul, Il Se servit d'une humble fille des
champs. Jeanne avait treize ans quand
l'Archange Saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans
le jardin de son père, lui donna des conseils pour sa conduite et lui
déclara que DIEU voulait sauver la France par elle. Les visions se
multiplièrent; l'Archange protecteur de la France était accompagné de
sainte Catherine et de Sainte Marguerite, que DIEU donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien.
Jusqu'ici la vie de Jeanne est
l'idylle d'une pieuse bergère; elle va devenir l'épopée d'une guerrière
vaillante et inspirée; elle avait seize ans quand le roi Charles VII,
convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite
de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et
fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi était
sacré à Reims.
SAINTE JEANNE D'ARC
Dans les vues divines, la vie de Jeanne devait
être couronnée par l'apothéose du martyre: elle fut trahie à Compiègne,
vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit tous
les outrages, condamnée et brûlée à Rouen (30 mai 1431). Son âme
s'échappa de son corps sous la forme d'une colombe, et son cœur ne fut
pas touché par les flammes.
L'Église a réhabilité sa mémoire et l'a élevée au rang des Saintes. Jeanne d'Arc demeure
la gloire de la France, sa Protectrice puissante et bien-aimée. Elle a
été déclarée sa Patronne secondaire par un Bref du Pape Pie XI, le 2
mars 1922.
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SAINT FERDINAND
Roi d'Espagne
Saint Ferdinand III, roi
d'Espagne, était neveu de Blanche de Castille et cousin de saint Louis.
Né l'an 1199, il fut élevé par ses parents dans les principes du plus
pur christianisme.
Roi de Castille à dix-huit ans, il épousa
Béatrix de Souabe, avec laquelle il vécut dans la plus sainte union, et
de laquelle il eut sept fils et trois filles.
Son génie, dirigé par la religion, éclairé
par les conseils des hommes vertueux, accomplit de grandes œuvres, et
il fit de son règne celui de la justice et de la charité.
Les Sarrasins occupaient encore une grande partie de l'Espagne. Ferdinand, par
sentiment chrétien autant que dans un élan patriotique, résolut de
travailler à leur expulsion. Aidé par Jacques d'Aragon, qui s'était
dévoué à la même cause sainte, il poursuivit le cours de ses conquêtes
et parvint à s'emparer de Cordoue, centre de la puissance musulmane en
Espagne.
Grenade et Séville ne tardèrent pas à capituler. La conduite de Ferdinand nous
montre bien que la piété et l'héroïsme peuvent s'allier noblement. Le
soin de ses États, ses guerres même, n'étaient point pour lui une trêve à
la vertu ; tous ses actes tendaient à la gloire de DIEU et de l'Église.
Dur à lui-même, il jeûnait strictement,
portait un cilice en forme de croix, et passait des nuits en prière,
surtout à la veille des batailles. Il cherchait à inspirer à ses soldats
les sentiments de la piété ; mais il leur en donnait surtout l'exemple.
Sa confiance
en la Mère de DIEU était toute filiale ; il portait sa médaille, et
arborait son image sur les étendards, à la tête de ses armées. Comme
tous les rois dignes de ce nom, Ferdinand se
montrait le père de ses sujets. Malgré les nombreuses guerres qu'il eut
à soutenir, il évitait de lever des impôts nouveaux.
A ceux qui lui proposaient ce genre de
mesure, il répondait : « A DIEU ne plaise que je surcharge mon peuple !
La Providence aidera. Je crains plus les malédictions d'une pauvre femme
que toute une armée de Maures. »
Belle parole, qui aurait besoin d'être
méditée par un grand nombre d'hommes d'État, à notre époque d'ambition
effrénée ! Le grand prince se disposait à organiser une expédition en
Afrique, quand il tomba malade. Il se prépara saintement à la mort, et
au moment de son agonie, il fit réciter le Te Deum.
C'était le 30 mai 1252.
Pratique. La piété est utile à tout; demandez-la à DIEU et travaillez à l'acquérir.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous
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